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La conférence Rio+20 donne lieu à des débats en Haiti



  • Il y a urgence de passer des discours au concret en ce qui à trait à la question de l'environnement, un des six " E " priorisés par l'administration Martelly, selon les propos tenus par le sénateur de la Grand'Anse, Jean Maxime Roumer .

    Il intervenait dans le cadre d'un atelier national organisé le 6 juin par le ministère de l'environnement et l'organisme international Act-Alliance (à l'est de la capitale) en préparation au prochain sommet de Rio (Brésil) prévu du 20 au 22 juin.

    Plus que de belles phrases " il faut que le gouvernement actuel passe à la pratique ", en ce qui à trait à la question de l'environnement, estime le sénateur Maxime Roumer lors de cette journée de réflexion déroulée sous le thème " Rio + 20, la société civile d'Haïti : GRD (gestion, des risques et desastres) et l'accès à l'énergie ".

    Le gouvernement haïtien doit décider quoi faire face à la destruction forestière en pensant entre autres aux produits de remplacement du charbon de bois, la détaxation des produits servant de sources d'énergie alternative, voire l'implication des différentes unités du système judiciaire haïtien dans cette lutte pour le redressement et la gestion de l'environnement en Haïti, toujours d'après le parlementaire.

    Edouard Paultre, responsable du Conseil national haïtien des acteurs non étatiques (Conhane) invite pour sa part les autorités gouvernementales à opter pour des politiques publiques visant la protection de l'environnement et l'organisation à cet effet d'une campagne nationale massive.

    Car les citoyennes et les citoyens doivent " se réveiller ", ajoute Paultre qui appelle les gouvernants à faire passer la couverture forestière de 1.5 (actuellement) à 10 %.

    La coupe des arbres reste la principale source de déforestation du pays.

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