L'organisation internationale non gouvernementale Médecins du monde (Mdm) appelle à la prise en compte des droits sexuels et reproductifs ainsi qu'au dialogue avec la société civile dans le cadre des actions et politiques publiques en matière de contraception.
Médecins du monde lance cet appel dans un communiqué en date du 26 septembre 2013, à l'occasion de la journée mondiale de la contraception.
" La prévention des grossesses non désirées doit passer par une plus grande disponibilité et une meilleure accessibilité des méthodes modernes de contraception, mais aussi par une affirmation du droit des femmes et de jeunes filles à décider d'avoir ou non des rapports sexuels et d'avoir ou non des enfants ", fait valoir Mdm.
En dépit des avancées en santé maternelle, la situation demeure précaire en terme d'accès aux méthodes modernes de contraception dans les pays en voie de développement, notamment Haïti, constate l'organisation.
Ce manque d'accès favorise un plus grand recours à l'avortement, augmentant ainsi les risques de mortalité chez la mère.
Le taux de grossesses non désirées en Amérique latine et dans la Caraïbe est de 60%. En Haïti, 11% des jeunes filles entre 15 et 19 ans ont eu un enfant, alors que 38% des besoins en contraception ne sont pas satisfaits.
La mortalité maternelle, elle, reste très élevée : plus de 300 décès pour 100 mille naissances vivantes.
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