Reconstruire notre environnement à travers un projet social qui donne espoir

En vue de la toute première Journée mondiale des abeilles organisée par l’ONU, le 20 mai prochain, l’Accueil Bonneau souligne le travail de ses apprentis apiculteurs auprès de ces insectes pollinisateurs importants à notre survie, dans le cadre du projet d’apiculture urbaine le Miel de Bonneau qui en est à sa 5e saison.

Accompagnés par l’entreprise d’apiculture urbaine Alvéole, les gars prennent soin de plus de soixante-dix ruches réparties à travers le Grand Montréal, dont 8 se retrouvent sur le toit de l’organisme. Par leur travail, les apprentis apiculteurs de l’Accueil Bonneau se reconstruisent en s’initiant à l’apiculture urbaine, contribuant ainsi à la pérennité des abeilles.

Le Miel de Bonneau : un projet qui fait du bien

Chaque année depuis 2014, une dizaine de gars de l’Accueil Bonneau développent une réelle passion pour l’apiculture en étant impliqués de l’installation des ruches à la vente du Miel de Bonneau. En développant leurs compétences professionnelles et leurs habiletés sociales tout en leur apportant un sentiment d’accomplissement et de valorisation, le projet représente un levier concret pour leur réinsertion à la société.

« Le Miel de Bonneau est un projet social qui fait du bien à de nombreux égards. Grâce au support de la communauté, l’Accueil prend soin des gars, les gars prennent soin des abeilles et les abeilles prennent soin de la vie. Cette entraide circulaire aide nos gars à se reconstruire », affirme le directeur général de l’Accueil Bonneau, Aubin Boudreau.

Suivant son implication dans le projet en 2017, l’un des apprentis apiculteurs, John Levasseur, a d’ailleurs été embauché par Alvéole.

« En prenant soin de 72 ruches en ville et aux alentours, les gars contribuent à faire de Montréal l’une des villes les plus dynamiques en agriculture urbaine au monde*. Ce mouvement contribue à transformer les villes en oasis pour les pollinisateurs et représente un tremplin pour la conscientisation à l’importance des abeilles, dont le tiers de notre alimentation dépend de leur pollinisation », souligne Alexandre McLean, cofondateur d’Alvéole.

« De plus, en raison de l’interdiction d’utiliser des pesticides, de la grande diversité florale et des grands espaces verts, Montréal représente un environnement sain pour ces pollinisatrices et permet de créer un miel local pur », renchérit Alexandre Ferrari-Roy, expert en agriculture urbaine et président-fondateur de MicroHabitat.

Un miel rassembleur

De par son caractère novateur et sa vocation sociale, le Miel de Bonneau a rapidement su mobiliser différents intervenants et perdure grâce à l’engagement de ceux-ci.

Tout au long de la saison, Alvéole forme et encadre les apprentis apiculteurs, de l’entretien des ruches, réparties sur les toits des partenaires et de l’organisme, à la fabrication du miel. À l’automne, le fruit du travail des gars est récolté et vendu chez METRO en plus d’être mis en valeur à travers les créations culinaires d’artisans montréalais, lors du Mois du Miel de Bonneau. Pour METRO, partenaire de l’organisme depuis plusieurs années, le Miel de Bonneau était une association des plus naturelles. « Il était incontournable pour nous de contribuer à un projet qui, en plus d’avoir un impact positif sur l’environnement, aide des hommes à se reconstruire, à retrouver un sens à leur vie tout en mobilisant notre personnel en magasin ainsi que nos clients », soutient Richard Pruneau, Vice-président, mise en marché, produits périssables, METRO.

Le Miel de Bonneau vu par l’artiste Marc Séguin

Déjà parrain de l’atelier d’art de l’Accueil Bonneau, l’artiste Marc Séguin s’est engagé à soutenir le projet du Miel de Bonneau en créant une illustration qui sera dévoilée sur les pots de miel vendus en octobre, lors du Mois du Miel de Bonneau.

À propos de l’Accueil Bonneau 
Fonde%u0301 a%u0300 Montréal en 1877, l’Accueil Bonneau ouvre ses portes aux personnes en situation ou a%u0300 risque d’itinérance en les accompagnant au quotidien dans la réponse a%u0300 leurs besoins essentiels et la recherche d’une meilleure qualité de vie et d’un mieux-être, vers la réinsertion sociale et la stabilité résidentielle.

* Journal de Montréal, 11 mai 2018.

Source: Accueil Bonneau

Crédit Photo: Accueil Bonneau