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Résultats du premier baromètre de l'agroécologie



  • L’agroécologie, une opportunité pour l'agriculture

    87% des Français estiment l’agroécologie comme une solution alternative au
    modèle actuel d'agriculture selon le 1er baromètre de l’agroécologie
    « Les Français et l’agroécologie »


    À l'heure du Salon International de l’Agriculture et du nouveau rapport du GIEC, ce 1er baromètre de l’agroécologie a pour but d’évaluer la perception, la compréhension et les pratiques des Français liées à l’agriculture et l’agroécologie alors que la société et le monde agricole sont confrontés à des défis majeurs. Les Français sont attachés aux agriculteurs et se préoccupent de leur sort.

    Ainsi, 83%, considèrent que le métier d’agriculteur est aujourd’hui insuffisamment valorisé et la quasi-totalité des Français (92%) souhaite que le modèle actuel d’agriculture conventionnelle évolue avec une volonté de transformation radicale pour 43% d’entre eux. 91% estiment que l’agroécologie devrait être soutenue par les pouvoirs publics (42% tout à fait) et 87% pensent qu’elle constitue une solution alternative au modèle actuel d’agriculture et au métier de paysan.


    Cependant, si plus de la moitié des Français déclarent connaître l’agroécologie, seuls 17% savent de quoi il s’agit précisément et 73% se sentent mal informés. Le besoin d’information et de formation apparaît comme crucial selon 90% des Français (37% de tout à fait d’accord) pour permettre à l’agroécologie de devenir une pratique généralisée, à la fois dans les champs et au potager. Vous trouverez ci-après les grands enseignements de cette enquête menée par Terre & Humanisme en partenariat avec Opinionway.


    Les grands enseignements du 1er Baromètre de l’agroécologie

    Rémunérer plus justement les agriculteurs constitue le premier défi à relever pour 70% des Français,et revaloriser le métier d’agriculteur est indispensable pour 83% d’entre eux.
    92% des Français estiment qu’une évolution du modèle agricole est nécessaire (43% une transformation radicale) avec comme leviers prioritaires l’interdiction des intrants chimiques (52%) suivi par la formation et l’accompagnement des agriculteurs (52%).


    Les autres défis sont liés à l’environnement : la préservation de l’environnement (53%), l’adaptation aux changements climatiques (45%), la préservation des ressources (44%), la protection de la faune et de la flore (40%).
    L’utilisation de leviers économiques ou fiscaux est partagée par un peu moins de la moitié des Français : taxation plus favorable (33%), aide publique réorientée vers les petits exploitants et des pratiques agroécologiques (43%), meilleur contrôle et encadrement des prix des produits agricoles et agroalimentaires (45%)
    Une aspiration à consommer des produits issus du potager et un attrait pour les pratiques agroécologiques individuelles

    L’accès à une nourriture saine et de qualité constitue un critère majeur pour une moitié de Français.

    60% possèdent ou souhaitent cultiver un potager. Les plus réticents étant les plus de 65 ans (51%) et les urbains des agglomérations de plus de 100 000 habitants (50%).
    45% des Français consomment des produits issus de leur potager ou de celui d’un proche au moins une fois par mois. 60% des ruraux contre 41% des citadins (agglomérations de plus de 100 000 habitants) et 32% de l’agglomération parisienne.

    Plus de 8 personnes sur 10 soulignent les effets bénéfiques du potager. 95% pour des questions éducatives (57 % de tout à fait) et 94% pour la qualité des produits (origine, goût, caractère naturel). Les avantages économiques et sociaux sont aussi mis en avant.


    La quasi-totalité des personnes possédant un potager serait prête à supprimer les intrants et pesticides
    (97%), pratiquer le paillage (95%) et produire du compost (95%). Un attrait équivalant pour celles qui aimeraient réaliser un potager (90%, 87%, 93%)
    L’agroécologie, une pratique trop peu connue des Français mais qui remporte leur adhésion

    53 % des Français disent connaître l’agroécologie, 17 % savent précisément ce qu’elle est mais pour 46%, cette pratique reste méconnue.


    Les bénéfices sont largement reconnus : alimentation saine (89%), développement économique national (85%), lutte contre le changement climatique (84%).


    82% considère que l’agroécologie, parce qu’elle revalorise le métier de paysan, pourrait être une solution au manque de reconnaissance des agriculteurs.
    L’agroécologie convainc les Français. Plus de 8 répondants sur 10 sont d’accord avec l’ensemble de ses avantages. Cependant, 73% se sentent mal informés, 26% estiment disposer d’un bon niveau d’information mais seulement 5% se sentent très bien informés, notamment les moins de 35 ans
    (32%). Les moins informées sont les catégories populaires (81%), soit 10 points de plus que les catégories sociales plus élevées.


    Le besoin d’information (42%), de formations (32%) et d’animations (18%) est déterminant pour permettre le déploiement de l’agroécologie, notamment en vue d’un potager.
    Le jardinage urbain et les jardins partagés intéressent peu en dehors des citadins, en particulier des
    grandes agglomérations et surtout des moins de 35 ans.

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    À propos de Terre & Humanisme

    Terre & Humanisme œuvre depuis plus de 25 ans à la transmission de l'agroécologie en France et à l’International. L’association s’adresse aux particuliers et aux professionnels et intervient dans 4 champs : la formation, la sensibilisation, l’accompagnement de projets et la vente de prestations d’expertise.

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