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Nouveau-Brunswick : Les pêcheurs de crabe des neiges craignent que l'épidémie de COVID-19 ne soit mauvaise pour les affaires



  • À côté de l’industrie du homard, le crabe des neiges est la plus grande industrie de la pêche de la province, car des millions de dollars de crabe des neiges du Nouveau-Brunswick sont vendus à l’échelle internationale.

    La pêche lucrative du crabe des neiges au Nouveau-Brunswick s’inquiète de l’impact du coronavirus sur le marché cette saison.

    Selon Gilles Thériault, président de l’Association des transformateurs de crabe du Nouveau-Brunswick, « les inquiétudes entourant le virus affectent les ventes de produits dans des pays comme les États-Unis et le Japon, ce qui pourrait avoir un impact économique énorme au Nouveau-Brunswick ».

    « Environ 85 % des produits du crabe des neiges sont vendus sur les marchés américains, en particulier les casinos, les restaurants et les buffets à volonté, populaires dans des États comme la Floride, la Géorgie et le Maryland. Les crabes du Nouveau-Brunswick sont également populaires sur les navires de croisière ».

    Selon Giles Thériault, « pour comprendre l’impact de cette pandémie sur l’industrie du crabe, on peut utiliser l’exemple d’un navire de croisière représentant entre 10 ou 15 % des ventes. Cela peut sembler peu, mais cela pourrait avoir un impact sur l’ensemble du marché ».

    Fondamentalement, l’offre de crabe va devenir plus élevée que la demande. Cela se traduirait par un prix inférieur. Tout cela peut avoir un effet domino qui va entraîner de grandes pertes pour l’industrie.

    Selon Jean Lanteigne, directeur général de la Fédération régionale des pêcheurs professionnels, « on peut prendre l’exemple des consommateurs en Chine où le virus la pandémie a débuté. Il y a de nombreuses personnes qui ne pouvaient pas sortir pour manger dans les restaurants, où le crabe est habituellement proposé ».

    Il y a environ quatre ans, les exportations annuelles de crabes des neiges ont atteint 280 millions de dollars, dont 83 % aux États-Unis et 12 % au Japon.

    L’industrie ne saura quel genre d’impact le virus aura sur la pêche avant le début de la saison en avril.

    Pendant ce temps, la plus grande exposition de fruits de mer en Amérique du Nord a également été reportée en raison de l’épidémie de COVID-19.

    Selon Giles Thériault, « les producteurs de crabes des neiges de notre province sont impatients de rencontrer leurs clients et de finaliser les accords d’achat et de vente, tout en examinant la situation du marché pour l’année à venir ».

    Sources : Le Soleil, Acadie Nouvelle

     

     

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