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Nouveau paradigme environnemental (Première partie)



  • 1. Nouveau paradigme environnemental (Première partie)

    1.1. Chaque humain bâtit sa représentation appropriée du monde 

    Chaque humain construit sa propre représentation du monde, décrivant sa nature et son fonctionnement, ce qui lui permet de lui donner une certaine cohérence et de savoir comment se comporter.

    Cette représentation se construit à partir de sa culture, de ses expériences, de son entourage, etc…

    Elle guide son imagination et ses décisions, comme une boussole guide un voyageur. Or, il y a une confusion entre représentation et réalité, ce qui génère bien entendu, des désaccords entre humains, chacun croyant détenir la vérité.

    Ceci aggravé par le fait que la représentation influence la perception : nous percevons surtout ce que nous croyons. Ce qui signifie que nous ne vivons pas tous ensemble dans le même monde, mais chacun vit séparément dans sa propre représentation du monde. 

    Il n’y a donc pas seulement désaccord entre les humains mais parfois incompréhension. 

    Ceci n’est pas seulement un phénomène qui serait maintenant dépassé, grâce aux connaissances de plus en plus détaillées accumulées sur la nature du monde, ni rencontré uniquement dans les questions de religions ou de sociétés (domaines dans lesquels on conçoit aisément que la croyance influe sur la manière de voir les choses) mais, de manière plus étonnante, aussi en Science, qui se veut pourtant basée sur des observations concrètes et partageables, pour justement tenter de résoudre ces antagonismes pouvant exister entre croyances.

    Et, en Science comme ailleurs, chaque changement de paradigme n’est pas accueilli comme une nouvelle avancée vers une représentation plus efficace du monde mais comme un conflit entre deux écoles de pensée, deux croyances. 

    Chaque proposition de changement de paradigme est ainsi accueillie à coups de pierres : il est donc très difficile de convertir quelqu’un à une autre croyance, car au-delà des réticences à reconnaître ses erreurs et de la limitation de l’imagination, il peut y avoir antagonisme entre la perception guidée par l’ancienne croyance et les arguments présentés par la nouvelle, qui s’y immiscent. 

    Auteur : LUAKA Sarah.

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