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Les acteurs du secteur aérien français s'engagent pour réduire de 50 % d’ici 2020 les émissions



  • Jean-Louis Borloo, ministre d’État, ministre de l’Écologie, du Développement et de l’Aménagement durables, Dominique Bussereau, secrétaire d’État chargé des Transports et Nathalie Kosciusko-Morizet, secrétaire d’État chargée de l’Écologie ont signé une convention avec les principaux acteurs du transport aérien français sur les engagements pris dans le cadre du Grenelle Environnement.

    Jean-Cyril Spinetta, Président-directeur général du groupe Air France-KLM, Charles Edelstenne, Président du groupement des industries françaises aéronautiques et spatiales (GIFAS), Pierre Graff, Président-directeur général de la société Aéroports de Paris (ADP), Lionel Guérin, Président de la Fédération Nationale de l’aviation marchande (FNAM), Claude Terrazzoni, Président de l’Union des aéroports français (UAF), et Jean-Baptises Vallé, Président du syndicat des Compagnies Aériennes Autonomes (SCARA) se mobilisent et s’engagent à agir ensemble dans trois domaines majeurs : la réduction des émissions de gaz carbonique (CO2) et leur impact sur le changement climatique, la réduction des émissions d’oxydes d’azote (NOX) et leur impact sur la qualité de l’air local, la lutte contre les nuisances sonores.

    → Pour Jean-Louis BORLOO, « Il s’agit d’un accord historique. Je me réjouis que l’ensemble des acteurs du secteur aérien se mobilisent et mettent en place des actions concrètes pour atteindre les objectifs fixés par le Grenelle ».

    · Réduire de 50 % d’ici 2020 les émissions des nouveaux avions et poursuivre la modernisation des flottes.

    Au niveau européen la recherche aéronautique s’est fixée comme objectif pour 2020 une réduction de la consommation de carburant et des émissions de CO2 de 50 % par passager/km, de 80 % des émissions de NOX et de 50 % du
    bruit perçu. Afin de soutenir ces programmes ambitieux, la France a doublé en 2008 ses aides à la recherche aéronautique. Par ailleurs, Air France va poursuivre son programme de modernisation de flotte.

    Entre 2005 et 2012, la compagnie s’engage ainsi à réduire de 20 % les émissions de CO2 sur la desserte Métropole-Dom et de 5 % sur ses vols domestiques. En matière d’impact sonore, Air France s’engage à ce que son
    activité moyen terme se fasse à niveau de bruit inférieur à celui atteint en 2005.

    Les compagnies aériennes s’engagent également à informer les passagers sur l’impact environnemental de leur voyage grâce à des calculateurs de CO2 et des informations sur la compensation.

    · Améliorer la performance environnementale des aéroports et des entreprises du secteur aérien.

    Aéroports de Paris, tout comme les grands exploitants d’aéroports membres de l’UAF ainsi que l’ensemble des entreprises d’assistance aéroportuaire et de maintenance, membres de la FNAM, entreprennent des démarches globales afin de réduire les émissions de CO2 et de polluants locaux. Construction selon les normes HQE du futur quartier d’affaires Coeur d’Orly et des terminaux T2G et S4
    de Roissy, réduction des émissions de CO2 des flottes automobiles par le recours à des véhicules propres, incitation au co-voiturage, bilan carbone... autant d’engagements en faveur du développement durable aéroportuaire.

    · Réduire de moitié le bruit perçu par les populations survolées en région parisienne et améliorer l’aide à l’insonorisation des riverains.

    L’amélioration de la qualité de vie des riverains est également au coeur des préoccupations des acteurs du transport aérien. Pour permettre une réduction de moitié du bruit perçu par les populations survolées, les altitudes d’arrivée des avions de la région parisienne seront relevées de 300 m d’ici 2011. Par ailleurs, la taxe sur les nuisances sonores aériennes (TNSA) a été très fortement relevée au 1er janvier 2008 sur les aéroports d’Orly et Nantes où existaient des listes d’attente importantes pour bénéficier de l’aide à l’insonorisation. Les partenaires réunis par Jean-Louis Borloo se mobilisent pour atteindre l’objectif du Grenelle de résorber ces retards en 2 ans.

    → Chaque engagement de cette convention fera l’objet d’un suivi spécifique et d’un bilan annuel.


    Source : MEDAD
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