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Le G20, engagé face au changement climatique et aux gaz à effet de serre



  • Les nations des principales économies du monde considèrent le changement climatique comme l'une des questions clés de l'avenir, au même titre que la croissance, l'emploi, l'investissement et le commerce, et estiment que " si nous remettons à plus tard des actions supplémentaires " les coûts entraînés ne s'arrêteront de croître, selon la déclaration de Saint-Pétersbourg, adoptée par les nations du G20 le 6 septembre.

    Les dirigeants des 19 nations et de l'Union européenne ont réaffirmé leur " engagement à combattre le changement climatique ". Cette déclaration stipule également que la prochaine Conférence des parties de la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques (CCNUCC) constituera un forum où des progrès ultérieurs pourraient être réalisés dans l'objectif global d'une réduction des émissions de gaz à effet de serre et du développement de mesures adaptées aux modifications du climat.

    Cette rencontre appelée COP-19 se tiendra en novembre à Varsovie, en Pologne.

    Les nations du G20 ont franchi de nouvelles étapes vers une protection environnementale mondiale, par l'adoption de résolutions séparées exprimant une intention partagée de réduire la production et la consommation d'hydrofluorocarbures (HFC).

    Les HFC sont des gaz utilisés dans les équipements de réfrigération et de climatisation ainsi que dans certains processus industriels. L'usage des HFC s'est répandu depuis les années 1990 en tant que substitut aux chlorofluorocarbures (CFC), après l'accord international de 1987 d'éradication des CFC, qui à l'époque réduisaient la couche d'ozone protégeant la planète.

    La " conséquence involontaire " de cette transition, selon une fiche documentaire de la Maison-Blanche du 6 septembre, " est la croissance rapide actuelle et à venir des HFC nocifs pour l'environnement ".

    Un accord séparé, émanant de la rencontre bilatérale entre le président Obama et le président chinois Xi Jinping, stipule que les États-Unis et la Chine établiront un groupe régi par le Protocole de Montréal de 1987, qui sera chargé d'étudier certains des problèmes pratiques associés à une réduction de la consommation des HFC, y compris les coûts, la sécurité, la technologie et les bénéfices environnementaux.

    Concernant l'accord général du G20 sur la " poursuite de la lutte contre le changement climatique ", la déclaration de Saint-Pétersbourg a entériné les efforts du secrétaire général de l'ONU, M. Ban Ki-moon, visant à bâtir un consensus politique international pour la préparation de la prochaine génération du protocole qui prolongera la mission de la CCNUCC de répondre au changement climatique au-delà de 2020, lorsque les accords actuels et leurs prolongations successives seront venus à échéance.

    La déclaration de Saint-Pétersbourg affirme également son soutien au Fonds vert pour le climat, qui a été créé en 2010 en tant que bras financier de la CCNUCC. L'objectif de ce fonds est de contribuer à la promotion de stratégies de développement basées sur des technologies à faibles émissions, susceptibles d'aider les économies émergentes et en expansion à réduire les gaz à effet de serre et à s'adapter aux effets du changement climatique.

    Le conseil d'administration du Fonds vert pour le climat est en cours de négociations pour déterminer comment fonctionnera cette organisation encore balbutiante, et développe actuellement des procédures pour l'attribution de subventions et de prêts aux gouvernements demandeurs ainsi que pour l'interaction avec les États demandeurs.

    Source : "IIP Digital" Bureau des programmes d'information internationale du département d'Etat. Site Internet : http://iipdigital.usembassy.gov/iipdigital-fr/index.html     

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