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L'OMS appelle à réduire de deux tiers le nombre de décès liés à la pollution de l'air d'ici 2030



  • Au troisième jour de la conférence mondiale sur la pollution de l’air qui se tient à Genève, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a appelé jeudi à réduire la pollution de l’air de deux tiers d’ici 2030 – année butoir pour la réalisation des Objectifs de développement durable (ODD).

    « Notre rêve est un monde exempt de pollution de l’air. Pour y parvenir, nous devons nous fixer un objectif ambitieux : réduire de deux tiers le nombre de décès dus à la pollution atmosphérique d'ici 2030 », a déclaré le Dr Tedros Adhanom Ghebreyesus, le Directeur général de l’OMS sur Twitter. « Nous sommes impatients d'entendre les points de vue des pays et des partenaires sur cet objectif et de travailler ensemble sur son fondement scientifique », a-t-il ajouté.

    L’OMS recommande cinq pistes pour atteindre cet objectif : l’installation d’énergies propres dans les établissements de santé, davantage de leadership politique, mettre à profit les compétences des agents du secteur de la santé, le développement de programmes pour contrer la pollution atmosphérique, et le renforcement de mécanismes internationaux.

    « L'accès à une énergie fiable et propre et à la génération d'énergie renouvelable produite sur place dans les établissements de santé est essentiel pour atteindre l'objectif de santé pour tous », a dit le Dr Tedros, soulignant l’engagement de l'OMS à œuvrer en faveur de l'électrification universelle des établissements de santé avec une énergie durable d'ici 2030.

    Pour le chef de l’OMS, « les agents du secteur de la santé sont ceux qui voient les conséquences de la pollution atmosphérique de première main ». « Nous nous engageons à les doter des capacités et des outils nécessaires pour informer leurs patients des effets de la pollution atmosphérique sur la santé », a dit le Directeur général.

    « Différentes villes ont montré que la lutte contre la pollution de l’air n'est pas simplement une aspiration qui, nous l'espérons, se produira à l'avenir - c'est une réalité qui se produit maintenant », a dit le chef de l’agence onusienne pour la santé. « La pollution de l’air ne connaît pas de frontières. Il ne devrait donc pas avoir de frontières dans nos efforts pour l'arrêter », a-t-il ajouté.

    Communiqué de l'ONU 

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