Des opposants au gaz de schiste au Nouveau-Brunswick ont l'appui d'une militante
Maude Barlow
Prenez note que cet article publié en 2013 pourrait contenir des informations qui ne sont plus à jour.
La militante Maude Barlow, qui défend depuis des décennies la protection de l'eau potable, appuie le combat des opposants au gaz de schiste au Nouveau-Brunswick.
Maude Barlow, présidente du Conseil des Canadiens, affirme que les gens sont vraiment en colère, car cela met leurs sources d'eau en danger. « Nous demandons un moratoire, l'interdiction complète du gaz de schiste au Nouveau-Brunswick et partout au Canada », dit-elle.
Mardi, elle a rencontré des représentants de la communauté autochtone d'Elsipogtog.
Selon Mme Barlow, le gouvernement Harper a détruit presque tous les instruments législatifs relatifs à la protection de l'eau. Les traités des premières nations constituent le seul niveau de gouvernance qui possède encore de telles protections, dit-elle.
L'opposition se poursuit
Depuis des semaines, les résidents d'Elsipogtog et des groupes écologistes s'opposent aux tests sismiques effectués par l'entreprise SWN Resources dans le sud-est du Nouveau-Brunswick.
La semaine dernière, des représentants de la GRC et de l'entreprise gazière se sont rendus à Elsipogtog pour négocier. L'ancienne chef Susan Levi Peters y était.
Mme Levi Peters affirme que les trois groupes se sont entendus pour que SWN retire son équipement de la région jusqu'en septembre, que 25 des 35 accusations portées contre des manifestants cet été soient abandonnées et que le retour de l'entreprise dans la région ne se fasse qu'avec le consentement de la communauté et sans la protection de la GRC.
Mais déjà, le chef des Warriors, John Levi, a des doutes sur la bonne foi de l'entreprise. Il l'accuse de mentir et il promet d'être mercredi dans la région d'Acadieville où les camions de SWN se trouveraient, selon ses sources.
SWN Resources et la GRC n'ont pas répondu aux demandes d'entrevues de Radio-Canada.
