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Changements climatiques : En attendant la COP22, le Burkina peaufine sa stratégie

Publié le mercredi 12 octobre 2016 à 01h00min

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Changements climatiques : En attendant la COP22, le Burkina peaufine sa stratégie

En prélude à la 22e Conférence des Parties (COP22) qui se tiendra du 7 au 18 novembre prochains à Marrakech, au Maroc, les délégués burkinabè prennent part à un atelier de mise à niveau les 12, 13 et 14 octobre à Ouagadougou. Cet exercice vise à outiller ces « ambassadeurs » en négociations climatiques pour cette rencontre d’envergure mondiale. La cérémonie d’ouverture de l’atelier a été présidée par le directeur général des Eaux et Forêts, représentant le secrétaire général du ministère en charge de l’environnement.

Le grand rendez-vous de Marrakech sur le climat approche à grands pas. Pour les observateurs, cette COP22 sera le point de départ des discussions sur les modalités et procédures de mise en œuvre de l’accord de Paris adopté en décembre 2015 et ratifié, il y a une semaine de cela, par 55 parties représentant 55% des émissions de gaz à effet de serre.

Comme le recommande la Convention cadre des Nations Unies sur les changements climatiques, les participants à chaque COP doivent être sensibilisés et formés afin de mieux affuter leurs armes avant les négociations. C’est pour répondre à cette exigence, que le ministère en charge de l’environnement, avec l’appui technique de l’Institut des Nations Unies pour la formation et la Recherche (UNITAR) et la coopération suisse, organise un atelier de mise à niveau des délégués nationaux. Au cours de cet atelier de trois jours, les participants verront leurs compétences renforcées en négociations climatiques.

Bien s’outiller pour mieux négocier

Selon la première responsable du Secrétariat permanent du Conseil national pour le développement durable (CNDD), Haoua Sary, cette mise à niveau consistera d’abord à informer les participants sur les programmes d’atténuation et d’adaptation des effets des changements climatiques. Ensuite les délégués se familiariseront au processus et à l’évolution des méthodes de négociation. Enfin, l’atelier sera l’occasion de planifier la participation effective des Burkinabè au sein des groupes thématiques afin de mieux défendre la cause du pays.

Dans son mot lu par Paul Guiguemdé, directeur général des Eaux et Forêts, le SG du ministère de l’environnement a souligné qu’il ne s’agira pas, à travers cet atelier, de façonner les participants en experts négociateurs mais plutôt de renforcer leurs compétences et capacités.

Le Burkina veut être aux premières loges

Mardi 11 octobre, l’Assemblée nationale burkinabè a voté à l’unanimité le projet de loi portant autorisation de ratification de l’accord de Paris, lequel accord entrera en vigueur début novembre. Cette ratification permettra au pays de présenter des projets innovants et bancables pour bénéficier d’un financement du Fonds vert, instrument financier de l’ONU pour l’adaptation aux changements climatiques dans les pays vulnérables.

Premiers venus, premiers servis. Et le Burkina Faso compte l’être. D’ores et déjà, Mme Haoua Sary a indiqué que le ministère en charge de l’énergie a soumis une quinzaine de projets d’électrification pour un montant de 200 milliards de francs CFA. Le Ministère en charge des transports a soumis lui aussi un projet de financement sur la météo qui va permettre au Burkina Faso, de prévoir les inondations.

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