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Projet Mékrou : Faire de l’eau un outil de croissance et de lutte contre la pauvreté

Publié le mardi 26 septembre 2017 à 15h30min

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Projet Mékrou : Faire de l’eau un outil de croissance et de lutte contre la pauvreté

La 5e réunion régionale du Comité consultatif du mécanisme global de coordination du projet « Eau au service de la croissance et de la lutte contre la pauvreté dans le bassin transfrontalier de la Mékrou » s’est ouverte, ce lundi 25 septembre 2017, à Ouagadougou. Deux jours durant, les acteurs de la mise en œuvre du projet vont, entre autres, examiner et valider le rapport provisoire sur l’élaboration des programmes de mesures et des plans d’investissement (PMPI), et le schéma directeur d’aménagement.

Véritable outil d’intégration et de coopération transfrontalière entre les trois pays du bassin (Bénin, Burkina Faso et Niger) mais aussi dans l’ensemble du bassin du fleuve Niger, le projet « Eau au service de la croissance et de la lutte contre la pauvreté dans le bassin transfrontalier de la Mékrou » est selon ses initiateurs un projet pilote : « Le projet Mékrou s’est irréversiblement inscrit dans le paysage des projets pilotes du bassin du fleuve Niger avec des premiers résultats qui sont encourageants ».

Les participants à la 2e session de l’année 2017

Au nombre des acquis qui désormais servent de base pour le développement du sous bassin, on note la signature de l’accord-cadre de coopération pour la promotion du dialogue politique dans le bassin entre les trois pays, le rapport d’état des lieux faisant office de situation de référence, l’identification des priorités de développement pour la Mékrou, des rapports d’enquêtes et des publications scientifiques sur le bassin et sa zone d’influence, la mise en contact des principaux acteurs du bassin de la Mékrou qui apprennent à collaborer de plus en plus…

Pr Abel Afouda président du partenariat régional de l’eau de l’Afrique de l’Ouest

C’est une expérience, selon le président du partenariat régional de l’eau de l’Afrique de l’Ouest, qui consiste à faire en sorte qu’il y ait à la fois un aspect scientifique et un aspect administratif (institutionnel). Les deux devant contribuer à la fin à obtenir des preuves pour faciliter la prise de décisions dans la sous-région sur la base des réalités scientifiques. Il est question à travers ledit projet de mettre en place « des plans de développement socioéconomiques qui sont basés sur une connaissance approfondie de la vulnérabilité des populations, de la capacité des populations à résister aux changements climatiques ».

Cette 5e réunion régionale du Comité consultatif du mécanisme global de coordination du projet qui est en même temps la 2e session de l’année 2017 verra l’examen d’un certain nombre de documents pour permettre à la première phase du projet de disposer de données suffisantes pour pouvoir formuler la seconde phase. Il s’agit essentiellement de regarder et d’adopter les schémas directeurs d’aménagement et de gestion des eaux des différents pays et voir comment cette vision peut être globalisée au niveau du bassin de la Mékrou.

HAbdoulaye Koudakidiga, conseiller technique du ministre en charge de l’Eau

Le Burkina Faso faisant partie du concert des nations et aussi étant l’un des pays arrosés par la Mékrou, il est donc important qu’il puisse échanger avec les autres pays pour accorder les violons afin de mieux gérer cette ressource (l’eau) qui aujourd’hui constitue une ‘’ressource limitée et aussi vulnérable’’. Justifiant l’intérêt de la participation du Burkina à cette réunion du comité consultatif, le conseiller technique du ministre en charge de l’Eau, Habdoulaye Koudakidiga, ajoute qu’il est : « important que les parties se concertent pour trouver les voies et moyens pour arranger les interventions afin d’avoir beaucoup plus de résultats ».

Photo de famille

Si la première phase du projet qui prendra fin le 31 décembre 2017 a consisté, selon Abel Afouda, président du partenariat régional de l’eau de l’Afrique de l’Ouest, à rassembler l’essentiel des documents, c’est-à-dire le schéma directeur d’aménagement et de gestion des eaux (SDAGE), la deuxième phase toujours en négociation, elle, sera centrée sur les populations à la base afin d’atteindre le crédo du projet à savoir lutter contre la pauvreté.

Maxime Jean-Eudes BAMBARA (Stagiaire)
Lefaso.net

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