Réduction de l'agriculture itinérante sur brûlis

Objectif n°15 : Ecosystèmes terrestres

Le projet en détail

Contexte

En République du Congo, la déforestation a atteint son paroxysme. Les forêts, qui côtoyaient les habitations jusqu'au début des années 80, ont connu un recul drastique de 45 voir 50 kilomètres des villages. A l'origine de ce grand désastre, la pratique de l'agriculture itinérante sur brûlis.

La déforestation exponentielle actuelle est principalement due à la conversion des forêts en cultures agricoles. D’après les statistiques réalisées par notre organisation cette année, par exemple, dans le District de Yaya (au Sud-ouest) de la République du Congo, environ cinq millions cinq cent mille (5.500.000) arbres sur pied, de diamètre important, ont été abattus pendant la saison sèche dernière (juin-septembre) au profit des champs de manioc.

La déforestation très accentuée est à l’origine de plusieurs maux. En l’occurrence l’éloignement des champs  des villages expose les cultures aux animaux sauvages comme les éléphants ; les ensablements pendant la saison des pluies. Ces ravinements des sols ont des répercussions néfastes sur la production agricole, tandis que les déboisements entraînent un retard des pluies de plus en plus notoire chaque année.

Préoccupés par cette assertion : « L'humanité ne tiendra pas face aux problèmes écologiques si on ne fait rien», nous avons entrepris d'agir, quoiqu'avec les moyens du bord, en expérimentant depuis 2015, la pratique d'une agriculture plus écologique avec la plante Mucuna, utilisée comme fertilisant naturel.En effet, loin de bloquer nos forêt en valeur refuge, comme ceux qui appellent à tout prix l'abandon des activités qui causent des graves atteintes sur la forêt, sans au préalable proposer des activités de substitution, alors qu'on a encore besoin de se développer, on a besoin de construire nos états et on a besoin de se nourrir, … nous avons utilisé Mucuna, une légumineuse riche en azote pour fertiliser les sols arides. Sont notamment concernées les zones autrefois exploitées pour cultiver le manioc (aliment de base au Congo) et qui sont devenues arides, car la forêt n'y pousse plus. Nos essais, sur trois zones distinctes réalisés en 2015, 2016 et 2017, se sont révélés concluant. Le manioc a poussé à foison sur ces zones quoi qu'envahies par des fougères (indicateur de l'aridité des sols). Les rendements dans ces trois(3) champs d'expérimentation, avec le fertilisant naturel Mucuna, ont largement dépassé ce que les agriculteurs récoltent dans les champs cultivés dans les zones où l'on détruit la forêt.

 

Projet

Description du projet 

Après ces expériences réussies, nous envisageons de planter à grande échelle le fertilisant naturel Mucuna sur toute les zones herbacées du District de Yaya, avant de mettre en œuvre cette pratique à l'échelle nationale. Le simple fait de semer cette légumineuse aux feuilles caduques et riche en azote, suffira pour restaurer les sols. Un ou deux ans après avoir planté Mucuna, les agriculteurs alterneront les cultures sur un même champs. Cela permettra aux agriculteurs de produire assez facilement et proche de leurs lieux d'habitation. Toutefois, le succès de ce grand projet passe par la réalisation, courant 2019, d'un projet pilote. Il servira de prototype, mais permettra de préparer la semence de Mucuna. Laquelle semence sera distribuée aux agriculteurs dès le mois d'octobre prochain. Cette mise en œuvre en grandeur nature permettra de promouvoir la protection effective de la forêt et des animaux qui y vivent.

Le projet proposé a été identifié à travers le dynamisme instauré entre notre équipe, les agriculteurs et les jeunes de tous les villages du District de Yaya. Ceci, pour que l’agriculture itinérante sur brûlis, qui consiste à détruire des vastes étendues forestières en faveur des champs de manioc, soit progressivement remplacée par une pratique de l’activité agricole plus rationnelle, c’est-à-dire, celle qui se pratiquera sur des zones herbacées avec des techniques plus modernes, en l'occurrence la sédentarisation de l'agriculture. Ce dynamisme pourra ainsi stimuler la mobilisation des autres jeunes ainsi que des parents, avec à la clé la réduction de la pénibilité des travaux champêtres et sa mécanisation. Car dans la pratique, cette innovation consisterait à mettre à l'abris les forêts. La pratique de l'agriculture itinérante sur brûlis va céder définitivement la place à la sédentarisation de l'agriculture. Chaque agriculteur pourra alterner ses cultures sur une même superficie avec Mucuna, un fertilisant naturel.

Mise en oeuvre

Pour la mise en œuvre de ce projet pionnier, nous allons planter le fertilisant naturel Mucuna sur cinq(05) hectares. Le bien fondé de ce champs est de nous permettre de préparer la semence. Les acteurs vont préparer les 5 hectares concernés avant de passer aux semis. Pour respecter l'approche participative, les élèves seront mis à contribution dans ces travaux. Le but étant de favoriser le transfert de compétences.

Après la moisson au bout de six (6) mois d'activité, la semence sera séchée et stockée. Ces graines de Mucuna ainsi récoltées seront soit distribuées aux agriculteurs qui participeront au projet, soit semées par nos équipes sur toutes les zones herbacées du district.

Dès le début de la saison des pluies prochaine, nos équipes travailleront ainsi pour planter en grandeur nature les 300 tonnes de Mucuna ainsi récoltées sur toutes les zones herbacées du District de Yaya. Ainsi, de fil en aiguille cette technique va se répandre sur l'ensemble du territoire national. Elle permettra de mettre fin à la pratique de l'agriculture itinérante sur brûlis qui assujettie l'homme à la pénibilité. Enfin, la mécanisation de l'agriculture sera rendue possible, à l'instar de ce qui se passe dans les Départements des Plateaux et de la Bouenza. 

C'est une approche qui permettra aussi aux congolais de diversifier l'économie du pays, de traduire dans les faits le vieux rêve des politiques : "faire du Congo un pays à vocation agricole en faisant de l'agriculture une priorité des priorités" et mettre fin à la dépendance alimentaire observée de nos jours, avec les coûts d'exportation qui ont atteint les 600 milliards des Francs CFA en 2016 et 2017.

Bénéficiaires

Ce projet s'adresse aux agriculteurs et jeunes du District de Yaya, en l'occurrence une population estimée à 5000 âmes pour un premier temps, avant de s'étendre à l'échelle nationale.

Les partenaires et acteurs intervenants dans le projet

La mise en œuvre effective de ce projet, devenue de plus en plus comme une  préoccupation, est considérée comme une réflexion sociétale majeure. Il est donc l'œuvre d'une concertation entre les membres de l'Association Ecologique Cesse de Détruire Protège, les agriculteurs, les jeunes, les élèves et le Sous-préfet, Chef dudit district. Si le Président de l'AE-CDP a fait un don de 700 hectares de terrain qu'il a acheté il y a quelques années à l'association; pour abriter le projet, les membres de l'AE-CDP et la population quant à eux, se sont constitués en bénévoles pour préparer site.

En outre, la mise en œuvre de ce projet se fera avec l'apport de nos partenaires techniques Agrico-Congo et l'IRF, l'Institut de Recherche Forestière, un établissement de l'Université Marien NGOUABI. Les étudiants en fin de formation de cet institut y passeront pour approfondir leurs recherches. Parmi nos partenaires qui envisagent nous accompagner dans cette quête, il y a aussi le PRONAR, Programme National d'Afforestation et de Reboisement.

La concertation autour du projet

En vue d'extirper le mal à la racine, les cadres ressortissants dudit district ont tenu, en août dernier, des journées de réflexion sur les solutions à mettre en œuvre pour sauver ce qui reste de leur riche splendide forêt. A l'issue de deux(2) jours de travail, ils avaient décerné un satisfécit aux actions de l'AE-CDP, en l'occurrence au projet Mucuna, comme un bel exemple de protection des forêts. C'est ainsi qu'ils avaient recommandé :

  • aux agriculteurs de participer activement pendant les mises en œuvres du projet et de traduire dans les faits cette nouvelle pratique chez eux;
  • à la société d'exploitation forestière ADL, exerçant dans l'unité forestière Mouyala dudit district, quelques obligations contractuelles dont la mise en œuvre d'un plan d'aménagement. Ceci, pour que cette société reboise un arbre chaque fois qu'elle coupera une grume.
  • l'Association Ecologique Cesse de Détruire Protège quant à elle a été chargée de faire des plaidoyers auprès de ses partenaires et autres institutions qui lancent des appels à projets, pour rendre effectives les mises en œuvres en grandeur nature du projet Mucuna.

Le cadre d'intervention

Dans le cadre de leurs missions régaliennes de routines dans le District de Yaya, les  membres de l'Association Ecologique Cesse de Détruire Protège sont en permanence dans cette entité administrative. Donc de la même manière que nous œuvrons dans le suivi et évaluation de nos projets antérieurs, les suivis et évaluations seront organisés par  les ingénieurs de l'IRF, les ingénieurs de Agri-Congo et quelques membres associés  pour suivre au quotidien l'exécution du projet, jusqu'au transfert des compétences aux jeunes qui seront chargés de sa gestion. Mais tout ceci sera coordonné par une équipe dirigée par le Président du Conseil d'Administration de l'AE-CDP. Elle travaillera en parfaite synergie avec une équipe des agriculteurs.

Gestion du projet

Les conditions préalables

Outre la volonté manifeste des agriculteurs eux-mêmes et les jeunes, le Président de l'AE-CDP a doté une vaste zone de 700 hectares de terres à l'association. Cet espace permettra de traduire dans les faits ce projet. En outre, nos partenaires techniciens impliqués dans la mise en œuvre du projet sont prêts à faire le déplacement de Yaya, un district où règne la paix et la convivialité.

Les risques externes

Le District de Yaya est l'un des quatorze(14) districts  du Département du Niari. Situé dans la zone dite, Niari forestier, il est au cœur du Massif du Chaillu, une zone où il pleut beaucoup. Ce qui rend son accès difficile. A cela s'ajoute l'enclavement de la route Dolisie - Mossendjo, longue de plus de 210 km et la vétusté du bac sur la Louessé. Toutefois, pour accéder facilement dans le ce District, il faut passer par le Département de la Lékoumou, en l'occurrence par les routes reliant Loudima - Sibiti - Komono - Yaya dont certains tronçons sont bitumés, aménagés aux 3s et à la latérite.

Dépenses

Cout global du projet : 17.850.000 FCFA, soit 27 461,538 Euros

- Participation des AE-CDP: 6.500.000 FCFA soit 10 000 Euros

Autre contribution:  2.350.000 FCFA soit 3 615,384 Euros (Financement de la Sous-préfecture et des Cadres ressortissant du District de Yaya, dont un membre du gouvernement, un Député et quatre Conseillers départementaux)

Financement recherché: 6.500.000 FCFA soit 10 000 Euros

N.B: ces fonds serviront à la production de 300 tonnes de semences de Mucuna, gage de la mise en oeuvre en grandeur nature du projet en objet sur toute l'étendue du District de Yaya, avant de le faire à l'échelle nationale.

Perspectives à long terme

Le mode de gestion du projet 

Pour permettre de traduire dans les faits le projet Mucuna en grandeur nature, aussi bien dans le District de Yaya qu'à l'échelle nationale, un comité de gestion de cinq(5) membres a été mis en place. Il aura la lourde charge de piloter l'ensemble de ces mises en œuvres. Dans ses tâches au quotidien, le comité sera épaulé et suivi par un organe de contrôle et d'évaluation.

Modalités d'évaluation

Pendant la mise en œuvre du projet, les opérations de suivi et évaluation seront effectuées par des ingénieurs agronomes. Ils seront épaulés par des jeunes étudiants qui passeront leurs stages à suivre au quotidien ces mises en œuvre et leurs mémoires serviront pour que Mucuna soit étudié dans les universités pour la postérité. Les jeunes y travailleront aussi pour bénéficier, grâce au transfert des compétences, ces techniques, qu'ils mettront en œuvre à leur tour. Ces jeunes à leur tour seront impliqués au quotidien la gestion du centre et en assureront la petite maintenance régulière.

Pour plus de vidéos, voir notre page youtube : ONGE CDP

Résultats attendus

Les résultats attendus du projet sont :

  • les divers acteurs locaux (enseignants, élèves, parents, chef des quartiers, chefs des villages, catéchistes) sont informés sur la problématique environnementale en place ;
  • une pépinière de « Mucuna » est installée dans la zone du projet ;
  • amélioration de 05 ha de plants de Mucuna ;
  • des visites natures sont organisées par les responsables du projet afin de permettre aux jeunes de voir de visu un exemple de protection de l’environnement ; 
  • le champs de Mucuna est bien entretenu ;
  • 300 tonnes de la semence de Mucuna sont produites ;
  • chaque village reçoit sa part de la semence de Mucuna ;
  • le fertilisant naturel Mucuna est planté en grandeur nature dans tous les villages du District de Yaya ;
  • la population accepte de tourner le dos à la pratique de l'agriculture sur brûlis ;
  • dorénavant l'agriculture est mécanisée grâce au Mucuna, car sa pratique dans les zones herbacées facilite cette approche ;
  • un petit site vitrine est installé à quelques encablures du Chef-lieu pour inciter les gens (notamment les touristes) à protéger l’environnement et à participer au projet.

Objectif global ------------------------------------------------Zéro déforestation en République du Congo à l'horizon 2030.

Objectif spécifique ------------------------------------------- Mettre fin à la pratique de l'agriculture itinérante sur brûlis

L'agriculture itinérante sur brûlis est définitivement remplacée par la technique de sédentarisation de l'agriculture qui ne nécessite plus la destruction des forêts

Il faut noter que la mise en oeuvre de ce projet favorisera la résilience de forêts, la multiplication des espèces animales. Les gaz à effet de serre inhérents à la pratique de l'agriculture sur brûlis n'existeront plus. La régénérescence des forêts permettra à l'Etat d'engranger certains profit grâce à l'exploitation des concessions forestières et permettre la création d'emplois et la diversification de l'économie.

En outre, la sédentarisation de l'agriculture permettrait non seulement sa mécanisation mais aussi l'augmentation des rendements grâce à l'implication des jeunes qui redoutaient la pénibilité de la pratique traditionnelle et manuelle de l'agriculture.

Activités à mener et le planning 

Ensemble d'activités : 

  • Réalisation d'un champ de 5 hectares de Mucuna ;
  • Semi du fertilisant naturel Mucuna en grandeur nature sur toute l'étendue du District.

Résultats visés :

  • Récolter 300 tonnes des grains de Mucuna ;
  • Eradication de la pratique de l'agriculture itinérante sur brûlis.

Tâches à programmer                                                

Tâches à programmer Période

Moyens (en FCFA)

Préparation et labourage des 5 ha de champ juin - juillet  2019 3.500.000 
Achat de la semence de Mucuna juillet 2019 1.500.000 
Achat du tricycle, des brouettes et du matériels aratoire juin 2019 1.500.000  
Semis de Mucuna septembre-octobre 2019 700.000
Visite guidées du lieu et transports janvier - février 2020 500.000 
Sarclage des mauvaises herbes novembre-décembre 2019 1.000.000 
Achat des sacs, couteaux et paniers février 2020 600.000
Moisson des grains du Mucuna mars 2020 1.500.000
Construction d'un séchoir février 2020 500.000
Distribution de la semence aux agriculteurs mai 2020 500.000
Semis de Mucuma en grandeur octobre 2020 1.200.000 
Éducation environnementale mai 2019 - mai 2021 1.000.000

Moyens humains et matériels:

  • Deux(2) ingénieurs agronomes,
  • Les membres de l'association,
  • Les jeunes et écoliers;
  • Les agriculteurs,
  • Une vaste étendue de 5 hectares
  • Un tracteur agricole pour le labourage du champ
  • Des manuels, supports vidéos et autres pamphlets
  • 10 sacs de la semence de Mucuna
  • Un tricycle, bouettes, matériels aratoires
  • Des couteaux, des paniers, des sac et des nappes
  • Un séchoir des graines de Mucuna 

À l'origine du projet

PRESENTATION DE L'AE-CDP

L'Association Ecologique Cesse de Détruire Protège (AE-CDP) est une organisation non gouvernementale qui promeut et protège l'environnement en insistant sur les question de développement durable. Elle est officiellement enregistrée en République du Congo depuis le 23 mars 2018 sous le numéro 084/18/MID/DBZV/SG/DDSP/SR. L'ONG Ecologique fait des plaidoyers en faveur des entités qui ne peuvent pas se défendre par elles-mêmes, par exemple, les espèces en voie d'extinction( éléphants, gorilles,…) et la forêt elle-même qui subit des graves atteintes en terme de déforestation, sècheresse, etc. Elle met en œuvre plusieurs projets de développement. En outre, elle soutient et renforce les capacités de la jeunesse congolaise, cette génération qui héritera d'un environnement malsain,  grâce aux programmes d'éducation environnementale et son implication dans la réalisation des projets proposés; afin de l'impliquer dans le processus de développement durable.

Domaines et zones d'interventions

L'AE- CDP focalise ses interventions  en priorité sur les domaines de la protection de l'environnement, la lutte contre la déforestation due à la pratique de l'agriculture itinérante sur brûlis, l'implication des jeunes dans cette lutte, l'éducation environnementale des jeunes ainsi que l'amélioration de leurs conditions d'étude, etc.

En effet, si les problèmes de la dégradation des sols et de l’environnement en général continuent en s’amplifiant actuellement, les solutions apportées souvent à court terme ne sont pas arrivées à les freiner. C’est pourquoi, nous avons proposé cette mobilisation des jeunes qui seront à leur tour, les futurs exploitants des ressources naturelles, mais aussi les générations qui hériteront d’un environnement malsain. Si les cibles acquièrent dès leur jeune âge ce comportement positif envers la protection de l’environnement, ils seront par la suite de bons « utilisateurs » de leur environnement, utilisateurs dans le sens d’exploitants rationnels.

Depuis sa création, l'Association Ecologique Cesse de Détruire Protège focalise ses interventions et ses enquêtes dans le District de Yaya, quatorzième entité administrative du Département du Niari. Il est situé au Sud-ouest de la République du Congo. Cette zone est entièrement couverte par un grand massif forestier appelé "Massif du Chaillu", l'un des grands bassins forestiers, composant les 10 millions d'hectares des forêts du Congo Brazzaville(deuxième pays forestier en Afrique après la République Démocratique du Congo), qui s'étend jusqu'au Gabon et au Cameroun voisin.

Expérience dans la gestion des projets

La mise en œuvre en grandeur nature de ce projet en objet, est le fruit d'une expérience réussie, menée par les membres de l'AE-CDP animés par le désire de trouver des techniques de substitution aux actions anthropiques qui génèrent des atteintes sur l'environnement afin de permettre sa résilience face aux aléas. Ainsi, nous avions expérimenté la mise en œuvre de la culture de manioc(aliment de base en République du Congo), sur trois zones distinctes. Réalisés en 2015, 2016 et 2017, ces essais se sont révélés concluants. Le manioc a poussé à foison sur ces zones quoi qu'envahies par la fougères(indicateur de l'aridité des sols).

En outre, l’action de la protection environnementale véhiculée par l’AE-CDP essaye d’apporter ses contributions en éduquant les jeunes à avoir des attitudes et des comportements en s’intéressant positivement à l’environnement. Pour les aider, des visites de lieux sont prioritaires pour que les actions menées soient adaptées aux réalités. Ces enfants et ces jeunes reçoivent des informations et de formations en matière de protection et gestion de l’environnement. Aussi, prônant l’approche participative, notre organisation met-elle en œuvre un site vitrine de reboisement en impliquant les jeunes. Ceci pour que les touristes et autres voyageurs de passage dans le District de Yaya soient invités à contempler l'œuvre et à y participer; 

Aider ce projet

L’initiative « Objectif 2030 » vise à créer des communautés de solutions autour de projets concrets en matière de développement durable. Elle fournit notamment une plateforme participative de financement et d’appui technique.

Vous pouvez contribuer au projet en utilisant le formulaire suivant. Il s’agit d’une promesse de don qui vous engage à verser le montant prévu pour mener à bien ce projet à l’issu de la campagne de financement.


(facultatif)

(en euros)

Contribuer autrement

Il vous est également possible de contribuer à ce projet en participant à sa communauté virtuelle. Bénévolat, partage d’informations ou de bonnes pratiques, retour sur expérience … sont tant de possibilités qui s’ouvrent à vous grâce au forum d’échange associé à ce projet.


(facultatif)

Vos contributions

NABIA (Herbert), le 17 mars 2021 11:38

Bonjour, je suis le coordonnateur national RJDD CENTRAFRIQUE je voulais avoir les semences de Mucuna pour nous permettre de faire les expériences en Centrafrique Merci d'avance j'attends votre sur mon email nabiafils@gmail.com où bien sûr WhatsApp+23675501824.
Bien cordialement

Woka Kosi Hotowosi (Collectivités territoriales Dzogadze), le 13 octobre 2019 20:12

Participation technique et professionnelle pour apporter ma conaissance pour les objectifs 2030
Dans notre région.
JE suis un agroecologiste de 25 ans d expérience au Togo et en Allemagne.

Maindo Mok'ayato Didier (ONGD,Linda-Mazingira), le 1 mai 2019 20:49

Je qui le coordonnateur adjoint chargé programme et élaboration de projet

Informations

Pays : Congo
0€ engagés sur 10000€
Commencé le 05/02/2019
5000 bénéficiaires

À propos de cet objectif

Objectif n°15 : Ecosystèmes terrestres

Préserver et restaurer les écosystèmes terrestres Préserver et restaurer les écosystèmes terrestres, en veillant à les exploiter de façon durable, gérer durablement les forêts, lutter contre la désertification, enrayer et inverser le processus de dégradation des terres et mettre fin à l’appauvrissement de la biodiversité

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