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La Commission Européenne s’engage dans la nouvelle phase de l’Initiative pour le patrimoine mondial forestier d’Afrique centrale

vendredi 18 décembre 2015
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La Commission Européenne a annoncé qu’elle allait poursuivre son soutien à l’Initiative pour le patrimoine mondial forestier d’Afrique centrale (Central African World Heritage Forest Initiative- CAWHFI), en allouant un montant de 5 millions d’Euro sur trois ans.

Le Centre du patrimoine mondial met en œuvre, depuis 2004, un programme régional axé sur la valorisation du Patrimoine mondial naturel du bassin du Congo, en consortium avec les ONG de conservation : Worldwide Fund for Nature, Wildlife Conservation Society, la Fondation pour le Trinational de la Sahnga (FTNS), Zoological Wildlife Society et African Wildlife Foundation. La dernière phase de ce programme d’un montant de 2,5 millions d’Euro, déjà appuyée par la Commission Européenne, s’est achevée en mars 2013.

Les activités développées dans le programme CAWHFI visent à renforcer, à travers la mise en œuvre de la Convention du patrimoine mondial, la gestion des sites forestiers du Cameroun, de la République Centrafricaine, de la République du Congo et du Gabon, susceptibles d'être reconnus pour leur Valeur universelle exceptionnelle ainsi qu’à améliorer la représentativité des sites du patrimoine mondial naturel de la région.

L’appui de la Commission européenne a, entre autre, permis d’appuyer la préparation de la proposition d’inscription du Tri-national de la Sangha (TNS) qui a été inscrit sur la Liste du patrimoine mondial en 2012.  

« Je me réjouis de la confiance renouvelée de la Commission européenne qui finance cette nouvelle phase du projet CAWHFI » a indiqué Mechtild Rössler, Directrice du Centre patrimoine mondial. Et ajoute « l’inscription du TNS est la preuve que les mécanismes de coopération visant à la gestion durable des forêts d’Afrique centrale sont effectifs et peut encourager les Etats parties de la région à proposer des nouveaux sites. Il montre que la Convention du patrimoine mondial peut être un instrument effectif de coopération internationale pour conserver les forêts du Bassin du Congo et à travers le monde».

Cette nouvelle phase renforcera l’appui de l’UNESCO aux États parties d’Afrique Centrale et aux institutions régionales pour la conservation de la biodiversité et du patrimoine naturel de l’humanité.  

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