(Agence Ecofin) - Le 30 septembre 2014, dans les services du Premier ministre, à Yaoundé, le gouvernement camerounais a adopté son plan de relance des filières cacao-café, sur la période 2015-2020. Ce plan a pour objectif, apprend-on, d’atteindre une production cacaoyère de 600 000 tonnes en 2020 (contre un peu plus de 200 000 tonnes actuellement), 150 000 tonnes pour le café robusta (contre 14 724 tonnes lors de la dernière campagne) à la même échéance et 35 000 tonnes pour le café arabica (contre 2553 tonnes actuellement).
Le financement de ce plan de relance jugé très ambitieux est évalué à 600 milliards de francs Cfa, selon le président de la Cellule technique de coordination et de suivi des filières cacao et café, Evariste Evane. A l’en croire, ces fonds sont à rechercher «prioritairement au niveau de la filière elle-même, à travers l’optimisation du prélèvement à l’exportation du cacao et du café qui devra prioritairement supporter les financements, les charges afférentes à la mise en œuvre de ce plan».
Techniquement, selon le CICC, ce plan s’articulera autour de l’accroissement du financement de la recherche, la production et la distribution à grande échelle des plants produits à partir de semences améliorées et, dès l’année prochaine, le traitement intégral du verger cacao-café dans le pays et la création de nouvelles et grandes plantations.
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