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Follement optimiste : un rapport prédit un avenir sain pour la biodiversité



  • La Journée internationale de la diversité biologique célébrée le 22 mai est l'occasion de réfléchir aux défis et aux opportunités pour la biodiversité en prévision d'une importante conférence des Nations Unies sur la biodiversité qui aura lieu en Égypte en novembre 2018.

    Les tendances mondiales de la stabilisation de la population, de la réduction de la pauvreté et de l'urbanisation réécrivent l'avenir de la conservation de la biodiversité et offrent de nouveaux espoirs pour la vie et les habitats sauvages, selon un article étonnamment optimiste récemment publié dans la revue BioScience.

    Intitulé De son étouffement à sa percée : l'urbanisation et l'avenir de la conservation de la biodiversité, le document indique que pour la première fois à l'ère moderne, les tendances démographiques et économiques mondiales qui ont abouti à une destruction sans précédent de l'environnement forment désormais les conditions nécessaires pour une renaissance possible de la nature.

    Nombreux sont ceux qui pensent que la population mondiale continuera d'augmenter, mais les auteurs du rapport, trois experts de la Wildlife Conservation Society basée à New York, soulignent que la transition démographique est déjà bien avancée. Le taux de croissance de la population mondiale est en constante baisse depuis les années 1960.

    "En tirant des conclusions raisonnables des modèles actuels, nous pouvons prédire que dans 100 ans, la Terre pourrait être habitée par 6 à 8 milliards de personnes et très peu de ces personnes vivront dans l'extrême pauvreté, la plupart vivront dans les villes et presque toutes dans une économie de marché interconnectée axée sur la technologie", explique le résumé du journal.

    Une urbanisation intelligente est la clé. Les modèles urbains poussent les citadins à choisir des modèles familiaux plus petits et l'augmentation du revenu qu'ils tirent de leur travail en ville les encourage à conserver la nature, plutôt que de la détruire. Ils peuvent également choisir ce qu'ils consomment ainsi que leurs modes de vie.

    Ces considérations amènent les auteurs à suggérer qu'au sein de notre génération, ou de la génération à venir, si la société adoptent les bons gestes dès maintenant, il pourrait y avoir des possibilités de « re-construction » inimaginables pour les générations précédentes de spécialistes de la conservation de la nature.

    Communiqué de l'ONU Environnement
    Lire l'article de BioScience (an)

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