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Energie renouvelable: L'avenir des communes camerounaises dirigées par des femmes maires est en rose



  • Au terme du 2è Comité de pilotage (COPIL) international à Yaoundé (Cameroun) du projet «Femmes et énergie durable : appui au Réseau des femmes élues locales d’Afrique, antenne du Cameroun (REFELA-Cam), le 14 décembre 2018, Célestine Ketcha Courtès, maire de la commune de Bangangté (ouest-Cameroun) et présidente du Réseau des femmes élues locales d’Afrique (REFELA) et REFELA-Cam exprime sa grande satisfaction et remercie les partenaires techniques et financiers ainsi que la Décentralisation (qui ouvre des opportunités aux collectivités locales) impulsée par le président Paul Biya. Non sans reconnaître que l’avenir des communes des femmes maires est prometteur. Lisez plutôt !

    «Je suis une mère et maire de ville très fière et très satisfaite du fait que les résultats concrets de l’Accord de la COP 21 à Paris sur le climat en 2015 que le président de la République a signé sont aujourd’hui visibles. Vous avez un centre hospitalier (l’hôpital de district de Bangangté, Ndlr) au Cameroun qui est, selon les experts, autonome sur le plan énergétique. Il est à 100% pris en charge par l’énergie solaire.

    Vous avez les villes de Bangangté et Fokoué (ouest-Cameroun) qui sont éclairées à l’énergie solaire. Assurant ainsi une disponibilité permanente de l’éclairage des rues, mettant à l’abri les étudiants de la ville universitaire (Bangangté) ainsi que nos femmes et nos jeunes filles en sécurité. Une fois encore, je suis fière et très heureuse.

    Je dis ainsi merci au président Paul Biya de nous avoir donné la Décentralisation, parce que sans elle une femme maire ou un maire aurait eu beaucoup de difficultés à lever directement des fonds aussi importants : plus d’un milliard de francs Cfa pour appuyer l’engagement d’énergie renouvelable dans le cadre de la protection de l’environnement.

    L’avenir des communes camerounaises dirigées par des femmes maires est en rose. Car, après les deux communes pilotes (Bangangté et Fokoué), nous avons cinq autres communes qui sont aussi enrôlées. Nous avons fait le lancement en marge du 2è COPIL national tenu à Bangangté. Aujourd’hui, les marchés sont attribués à Angossas (Est), Mintom (Sud), Mayo Oulo (Nord) et Anfanloum (Centre).

    Mais, nous avons encore quelques difficultés en ce qui concerne la commune de Mbengwi (Nord-Ouest) où aucune entreprise ne veut se risquer, compte tenu des raisons d’insécurité liées à l’activisme des sécessionnistes. Je voudrais dire que voilà un exemple qui interpelle mes frères de cette partie du pays.

    Toutes les communes des femmes maires retenues par ce projet ont leur dispositif d’approvisionnement en énergie solaire qui se met en place. Malheureusement, Mbengwi qui bénéficie de cet important financement a du mal, du fait de cette insécurité.

    Je saisis cette tribune pour saluer le geste du chef de l’État, parce qu’avec la libération de nos frères du Sud-Ouest et du Nord-Ouest (soit 289 sécessionnistes présumés, Ndlr), le 13 décembre 2018. Cet acte d’apaisement du président de la République augure d’une accalmie dans ces deux régions du Cameroun.

    Et je suis convaincu que les deux entreprises qui ont souscrit après que le marché a été infructueux deux fois, vont y aller en toute sérénité. Ainsi, l’avenir peut permettre à nos frères de Mbengwi d’être eux aussi éclairés à l’énergie solaire et à leur centre de santé d’être aussi autonome, énergétiquement parlant ! Et permettre ainsi au local d’appuyer le national.

    Je ne saurais finir mon propos sans remercie tous les partenaires techniques et financiers (l’AIMF, l’ADEME, la Fondation Véolia, le FEICOM…) au projet ‘’Femmes et énergie durable : appui au REFELA-Cam)».

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