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Un projet d'Imperial College sur la distribution de l'énergie électrique d'origine renouvelable.



  • Imperial College London participe avec un groupe de six universités actuellement à un projet de 4 millions de livres sterling (financé majoritairement par l'Engineering and Physical Sciences Research Council) visant à optimiser l'intégration de l'électricité produite à partir de sources renouvelables aux réseaux de distributions actuels.En effet, la UK Energy Review (cf. Actualités scientifiques du Royaume-Uni Juillet-Août 2006, p.9) publiée en juillet 2006 montre la détermination du gouvernement britannique à mettre en place les moyens nécessaires à une distribution fiable, sûre et durable de l'électricité. Cela suppose de prendre en compte des infrastructures vieillissantes, une augmentation des quantités produites et les exigences de qualité de l'usager.Jusqu'ici le système de distribution du courant a été conçu de manière à le faire circuler passivement des producteurs aux consommateurs. Le réseau de transmission transporte sur de longues distances le courant à haute tension produit et le réseau de distribution fournit localement un courant à basse tension aux consommateurs. Les petites unités de production d'énergie (principalement les parcs éoliens, installations de gazéification ou les éoliennes et panneaux solaires domestiques) engendrent un courant à tension relativement basse qui est donc directement intégré au réseau de distribution selon l'intensité de la production. Il y circule donc du courant dans les deux sens, ce qui n'est pas sans provoquer un certain nombre de phénomènes de congestion pouvant mener à des coupures de courant et à une usure prématurée des installations. En outre, le stockage de l'énergie excédentaire produite reste problématique.

    Le projet AuRA-NMS (Autonomous Regional Active Network Management Systems) coordonné par le professeur Tim Green du groupe"Contrôle et électricité"d'Imperial College a pour objectif de mettre au point des équipements de contrôle qui permettraient à la fois de stocker et de redistribuer le courant produit par les petites unités de production en fonction des pics de consommation et des variations de production. Il s'agit de développer la notion de gestion active des flux de courant électrique au sein du réseau. Dans cette optique, le groupe ABB, partenaire du projet, a conçu une énorme batterie pouvant stocker jusqu'à 370 kWh et injecter environ 200 kWh dans le réseau.

    Etant donnés les risques liés à la conduite d'essais directement sur le système en place à échelle réelle (coupures de courant à répétition), des tests sont réalisés à partir des données du réseau et du comportement des systèmes de contrôle conçus, afin d'obtenir la nature du signal produit. Reste maintenant à optimiser les coûts potentiels de réalisation et de fonctionnement de ces nouvelles installations.

    Source : Cette information est un extrait du BE Royaume Uni numéro 72 du 21/12/2006 rédigé par l'Ambassade de France au Royaume Uni. Les Bulletins Electroniques (BE) sont un service ADIT et sont accessibles gratuitement surwww.bulletins-electroniques.com
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