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Commerce et développement durable



  • Le Commerce international entre le Nord et le Sud est animé par la recherche de la satisfaction des pays industrialisés. Par conséquent, pour un commerce durable entre le Nord et le Sud, un nouvel ordre économique international doit être établi.
    Il faut donner un visage humaniste à la coopération Nord / Sud et banni l’hémogénie des pays développés sur les pays en développement. De ce fait, nous considérons la mondialisation comme une hégémonie des pays développés sur les pays en développement et même comme anti humaniste. Ainsi par rapport aux pays développés qui en bénéficient, la mondialisation confine à une subordination des pays sous développés.
    Elle vise la libération du commerce international et compétition égale par l’ OMC sans considération du niveau de développement des Etats ; l’abolition des souverainetés et la consécration de la culture marchande par les moyens de communication ( journaux, radios, télévisions,internet…) maîtrisés par les grandes puissances. En cela la mondialisation ne peut qu’être anti humaniste.
    Les coûts des matières premières des pays en développement sont fixés par les bourses des pays développés. L’on assiste inéluctablement à une détérioration des termes d’échange alors qu’on devrait assister à l’atomicité de l’offre et la demande. C'est-à-dire que ni les acheteurs, ni les vendeurs individuellement considérés n’exercent une influence sur le prix. Cela suppose en réalité une indépendance absolue des décisions de tous les acteurs qui se présentent sur le marché. Il faut aussi que les acheteurs soient aussi nombreux que les vendeurs pour éviter un monopole.
    Pour l’unité du marché, il faut une homogénéité du produit. Les Etats partis au commerce doivent élaborer un même produit sinon certains acheteurs pourraient s’attacher à un vendeur qui offre un produit présentant une caractéristique particulière. Ce qui briserait l’unité du marché et réduirait la perfection de la concurrence.
    Nous insistons sur la transparence du marché car bon nombre de producteurs de pays en développement ne maîtrisent pas le mécanisme commercial sur le marché international. Par conséquent, il faut que chaque participant au marché puisse être renseigné sur les prétentions des autres ; qu’il connaisse parfaitement le marché.
    C’est le lieu d’attirer l’attention de l’OMC à définir un nouvel ordre économique humaniste et équitable.
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