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Utilisation de la radio et des téléphones cellulaires par l'Institut de la Banque Mondiale pour impliquer les jeunes dans la phase post-



  • Un jeune homme se présentant sous le nom de Jean Bosco de Ruyigi appelle une chaine de radio pour exprimer sa frustration face à la corruption. "Pour nous les jeunes, ce n'est pas facile de trouver du travail", dit-il. "Pour un emploi recherché, il faut payer un à deux mois de salaire avant de signer un contrat. Sinon, on vous dit que vous n'avez pas d'expérience. La corruption a atteint un degré tel qu'on ne sait plus s'il s'agit d'actes individuels ou d'une politique du gouvernement".
    Ce mouvement d'humeur de Jean Bosco s'exprime dans le cadre d'un programme soutenu par l'Institut de la Banque Mondiale (WBI) qui s'appuie sur les deux technologies les plus répandues en Afrique -- la radio et le téléphone cellulaire -- pour engager un dialogue avec la jeunesse du Burundi sur les problèmes cruciaux auxquels fait face le pays.Organiser un débat national au Burundi n'est pas chose aisée. Le pays est sorti récemment de 12 ans de guerre civile, des zones importantes restent en proie à l'insécurité et beaucoup de gens redoutent que le débat public puisse raviver des blessures anciennes. Toutefois, sans une participation des populations, il sera difficile de faire émerger un consensus sur les priorités futures -- en particulier au sein du groupe crucial que représente la jeunesse au Burundi. [....]
    Source: Banque Mondiale
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