Créé en 1991, l’Établissement Public Territorial de Bassin Saône Doubs fait aujourd’hui partie du "paysage" institutionnel pour la coordination, l’impulsion et la mise en œuvre des politiques de l’eau à l’échelle du bassin versant de la Saône.
Parce que l’eau est omniprésente, un bien commun à préserver et qu’elle constitue un facteur essentiel au développement local, la gestion de sa ressource, de ses multiples usages et la prévention des risques sont très liés aux stratégies d’aménagement du territoire qui seront engagées. Localement, les problèmes d’inondations, de pollutions, les dégradations morphologiques et de perturbations du fonctionnement hydraulique des cours d’eau, les menaces sur le maintien de la biodiversité ainsi que les situations de déséquilibres quantitatifs de la ressource exigent donc des réponses adaptées et des dispositifs de gestion concertée.
D’importants projets d’aménagement parfois complexes mais nécessaires pour atteindre les objectifs de bon état des masses d’eau exigés par l’Europe sont aujourd’hui lancés. Ces projets s’attachent à mettre en œuvre toutes les actions indispensables pour garantir une gestion durable de la ressource en eau et des milieux naturels ; ils sont élaborés avec une forte implication des populations mais aussi de multiples partenaires. Cet engagement solidaire est une nécessité pour préserver et redévelopper les fonctionnalités naturelles des bassins versants et milieux aquatiques.
Un EPTB est un groupement de collectivités territoriales constitué en vue de faciliter, à l’échelle d’un bassin ou d’un groupement de sous-bassins hydrographiques, la prévention des inondations, la gestion équilibrée de la ressource en eau ainsi que la préservation des milieux aquatiques et humides.
Il veille à la cohérence des politiques (eau, aménagement du territoire, agriculture, économie...) et des différentes échelles (sous bassins et bassin). Un EPTB se positionne de fait comme une structure de solidarité sur un bassin, et permet une mutualisation des moyens et donc une économie l’échelle.
