Mediaterre

   

Pierre Fardeau

  • Canada
  • Organisation : Association québécoise pour l'évaluation d'impact (AQÉI)
  • Situation professionnelle : Consultant en environnement
  •  0 vue sur les dépêches du membres sur les 12 derniers mois
  • Portrait du Membre

    Géographe de formation, j'ai exercé pendant 10 ans la fonction de directeur général de l’Association québécoise pour la promotion de l’éducation relative à l’environnement (AQPERE). Je coordonne également depuis 2016 le Chapitre québécois de l’Association canadienne de réhabilitation des sites dégradés (ACRSD Chapitre-Québec).

    Impliqué dans de nombreux comités de projets, conseils d’administration et jurys au Québec et à l’international, je suis depuis avril 2019 le nouveau directeur de l'Associaton québécoise pour l'évaluation d'impacts (AQEI). J'espère vivement tisser des liens étroits et mettre sur pied des collaborations dans le domaine de l'évaluation d'impact sur l'environnement à l'international via le portail francophone Médiaterre.

    Au plaisir, 

    Pierre Fardeau 

    Description de l'organisation du membre

    L’AQÉI EN BREFObjectifs et orientations 

    Considérations générales

    Depuis plusieurs années, à l'occasion de rencontres fortuites ou à l'occasion de colloques ou symposiums, plusieurs personnes œuvrant dans le domaine d'évaluation d'impacts ont manifesté l'intérêt et le besoin d'échanger sur ces questions.

    Particulièrement à l'occasion du colloque annuel de l'International Association for Impact Assessment (IAIA) qui s'est tenu à Montréal en 1989, des personnes œuvrant soit dans le secteur public comme régulateurs ou dans des entreprises parapubliques comme promoteurs ou à l'intérieur de firmes de consultants ou encore dans l'enseignement universitaire, ont estimé qu'il était temps qu'au Québec on se dote d'une association favorisant les échanges sur l'évaluation environnementale ou encore l'utilisation de l'évaluation d'impacts dans le processus de planification et de prise de décision.

    Il est entendu que la participation du public, plus particulièrement par le biais d'audiences publiques ou de consultations publiques organisées, se situe au cœur même de l'évaluation d'impacts et du processus de décision dans les sociétés modernes à haute technicité et à démocratie renouvelée.

    Ces besoins sont devenus plus évidents encore avec l'adoption du concept de développement durable ou viable appliqué autant à la gestion des ressources qu'à l'aménagement des villes. Ce concept s'appuie sur l'intégration entre le développement économique, social et culturel et les préoccupations pour la préservation du potentiel des ressources et de leur diversité.

    L'évaluation d'impacts deviendra une méthode de planification et de gestion de plus en plus utilisée dans les différents secteurs de l'activité humaine et comprendra autant l'évaluation d’impacts financier, économique, social, législatif, juridique et biophysique que celle portant sur les risques pour la santé et la sécurité des personnes et des collectivités. On l'appliquera de plus en plus pour l'évaluation de nouvelles technologies, pour l'élaboration des politiques, des programmes et non seulement pour les projets.

    C'est pourquoi le regroupement de personnes et les échanges professionnels doivent se faire sur une base aussi large que celle-là. Il est donc souhaitable qu'une association québécoise regroupe les professionnels qui œuvrent dans l'un ou l'autre des champs d'évaluation d'impacts, qu'ils soient biologistes, géographes, médecins, ingénieurs, architectes, économistes, administrateurs.

    De plus, il a été souvent constaté que les responsables de l'évaluation d'impacts, dans les divers milieux auxquels nous référons plus haut, pouvaient se convaincre entre eux de la nécessité de l'évaluation d'impacts et des règles éthiques devant prévaloir pour assurer sa crédibilité et son utilité, mais que cette conviction interne n'était pas toujours partagée par des décideurs, des administrateurs, des politiciens ou des unités de gestion relevant d'autres parties de l'administration. C'est pourquoi il est important qu'une telle association soit également ouverte aux personnes intéressées à l'utilisation de l'évaluation d'impacts dans le processus de décision et ne comporte pas que des spécialistes et des experts. Ces personnes pourraient aussi bien venir de l'administration, de la politique comme des groupes sociaux.

    Un dernier mot pour préciser qu'une condition essentielle de la réussite d'une telle association est que sa philosophie d'action évite de l'engager dans des évaluations ou des critiques spécifiques de projets particuliers de façon à rendre paisibles et sereins les échanges entre les acteurs qui souvent jouent des rôles différents à l'intérieur d'un même processus, représentant des intérêts institutionnels différents parfois antagonistes. Ces échanges doivent miser l'amélioration de l'évaluation d'impacts, de la participation du public, de l'intégration de ces processus dans la prise de décision et la planification à l'intérieur d'une approche non conflictuelle et portant sur les principes de base de l'évaluation d'impacts.

    L'AQÉI a obtenu ses lettres patentes comme organisme à but non lucratif en 1991.

    Considérations spécifiques à l'organisation

    Pour pouvoir répondre rapidement et de façon efficace aux besoins manifestés, il est important que l'Association possède l'appui des milieux et les ressources en vue de sa consolidation. C'est pourquoi il est souhaitable d'obtenir de l'aide en ressources humaines et en ressources financières des principaux acteurs impliqués par ce projet : des organismes gouvernementaux chargés d'évaluation d'impacts, des principaux promoteurs et utilisateurs de l'évaluation d'impacts, des universités, des firmes de consultants, de groupes sociaux et d'associations professionnelles, etc.

    Objectifs

    Regrouper toute personne, professionnelle ou non, intéressée par l'évaluation d'impacts et son utilisation dans le processus de planification et de prise de décision afin :

    •    d'échanger sur des expériences et des problématiques;

    •    d'améliorer la qualité professionnelle de l'évaluation d'impacts;

    •    de généraliser et améliorer l'utilisation de l'évaluation d'impacts;

    •    d'établir des liens, des collaborations, des échanges avec des associations canadiennes ou internationales visant des objectifs similaires.

    Ces objectifs seront atteints par divers moyens dont la pertinence devra être évaluée : études de cas, journées d'étude, bulletins, conférences, liste de personnes-ressources, réseaux d'information, etc.

    Dernières dépêches publiées

  • Aucune dépêche publiée depuis 2 ans.

  • Conception & Réalisation : CIRIDD - © 2002-2024 Médiaterre V4.0