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L'UNICEF et l'Union européenne reconnaissent que le changement climatique modifie les modes de vie au Kenya et en Éthiopie



  • Le changement climatique semble détruire de grandes parties de l'Afrique. Les effets y sont plus prononcés que dans le monde industrialisé, et les gens des pays en développement sont moins en mesure d'y faire face.


    Pour remédier à cette situation, l'UNICEF et l'Union européenne travaillent avec les communautés qui doivent maintenant changer de mode de vie pour survivre. Ils le font grâce à des programmes durables qui donnent à ces communautés la responsabilité de leur eau potable propre et l'assainissement.

    Les peuples nomades doivent donc s'adapter.

    Dans le nord du Kenya, par exemple, la vie des peuples semi-nomades Samburu est rapidement remodelée par les forces qu'ils ne contrôlent pas. "Il s'agit d'une communauté pastorale, et un problème qu'ils ont depuis très longtemps est la sécheresse", a déclaré le dirigeant communautaire Joseph Lepariya.


    Incapable de déplacer leur bétail vers de nouveaux pâturages quand les pluies ne viennent pas, le peuple semi-nomade de Samburu au nord du Kenya est donc victime des effets du changement climatique.
    Les animaux jouent un rôle important dans la culture et l'économie des communautés Samburu. Dans le passé, durant la saison sèche, ils déplaçaient leur bétail à la recherche d'eau. Ce n'est plus possible en raison de la pression démographique.

    Depuis que les Samburu ne  peuvent plus déplacer leurs animaux vers de nouveaux pâturages, l'UNICEF et l'UE tentent de leur fournir de l'eau potable.  La fourniture de pompes à eau signifie impose à ces peuples traditionnels le défi de s'adapter à un mode de vie sédentaire.

    Petit changement,  grandes améliorations

    La région du Tigré, en Ethiopie fait face à des problèmes similaires. Là, la terre qui était autrefois riche et luxuriante a été dépouillé de la vie. Abondante, l'eau potable n'existe que comme un précieux souvenir pour l'octogénaire Meles Gebregziabhere.

    "Il s'agissait d'une zone verte avec de nombreux types d'arbres indigènes. Il y avait des rivières. Nous avons eu suffisamment de terres pour le pâturage du bétail et la croissance de nos cultures ", dit-il.

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