A 100 jours de Rio+20, au Forum de Marseille, Izabella Teixeira, Ministre de l'Environnement du Brésil, appelle à la constitution d'un véritable consensus politique. 50 000 personnes ainsi que 80 chefs d'Etat et de gouvernement sont attendus pour un sommet où l'eau devrait s'affirmer comme enjeu transversal.
Du 20 au 22 Juin, se tiendra à Rio de Janeiro au Brésil la Conférence des Nations Unies sur le Développement Durable Rio+20. Organisée autour des deux grandes thématiques de la réforme du cadre institutionnel du développement durable et de l'économie verte, sept problèmes clés dont celui de l'eau sont en discussion en amont du sommet. Pour beaucoup, l'eau comme " nexus " réunit un consensus de plus en plus large.
" Le temps est à l'action, celui des déclarations est révolu " tonne Izabella Teixeira, Ministre de l'Environnement du Brésil. Et d'ajouter: " la seule voie est celle du consensus ". Dans cette optique, elle insiste sur la nécessité absolue d'intégrer la société civile aux discussions. Le Brésil, venu à Marseille avec la délégation la plus importante veut ainsi faire de Rio+20 la pierre angulaire d'un nouveau paradigme pour le développement durable.
Vers une évolution institutionnelle ?
La Ministre souligne " la nécessité de mettre en place un processus qui coordonne mieux les différentes activités des Nations Unies [...] et prennent aussi en compte les initiatives hors du système onusien telles que le Forum Mondial de l'Eau". La réforme du cadre institutionnel est toutefois subordonnée à la volonté des parties. Dans cette optique, Brice Lalonde, Coordinateur Exécutif du processus Rio+20, mène " une campagne des engagements ". Il insiste ainsi sur l'importance de voir les politiques donner un véritable mandat aux diplomates afin de faire avancer les négociations d'ici la conférence. " Les solutions sont connues depuis 1992, nous dit-il, il s'agit maintenant de passer à l'action ".
A 100 jours de Rio+20, au Forum de Marseille, Izabella Teixeira, Ministre de l'Environnement du Brésil, appelle à la constitution d'un véritable consensus politique. 50 000 personnes ainsi que 80 chefs d'Etat et de gouvernement sont attendus pour un sommet où l'eau devrait s'affirmer comme enjeu transversal.
Pour l'Union Internationale de la Conservation de la Nature, la protection de l'environnement pose la question de la préservation de la nature comme infrastructure de base des activités humaines. Toutefois, selon l'Organisation de Coopération et de Développement Economique, le contexte de restrictions budgétaires actuel contraint considérablement l'action des gouvernements et pèse sur les négociations environnementales. Et Jean Leonetti, Ministre français des Affaires Européennes de conclure : " Rio+20 est à la fois notre espoir et notre inquiétude ".
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