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Un rapport du CES européen sur la responsabilité sociétale



  • Des entreprises responsables dans la transparence

    Codes de conduite, chartes d’entreprise, labels, notation d’agence, lignes directrices, etc. sont les instruments utilisés pour apprécier le degré effectif de l’engagement volontaire des entreprises en matière de responsabilité sociétale – déclinaison micro-économique du développement durable-.

    Le Comité Economique et Social Européen a adopté le 8 juin 2005 à Bruxelles, à une très large majorité, un avis intitulé « Instruments de mesure et d’information de la responsabilité sociale des entreprises dans une économie globalisée » présenté par Evelyne Pichenot (expert du rapporteur, Marie-Noëlle Auberger).

    Soulignant que l’entreprise est un élément de la société humaine et non seulement un maillon du système économique, l’avis du Comité préconise :
    - Cohérence des instruments avec les références internationales reconnues et l’acquis communautaire;
    - Fiabilité et pertinence de ces instruments de mesure ;
    - Clarification de l’information (bilan extra financier, reporting social, etc.), en distinguant opérations de communication - c’est à dire construction d’une image positive de l’entreprise auprès du public - et démarche de reddition (ou reporting) – c’est à dire réponse aux questions des parties prenantes ;
    - Elaboration ou adaptation des instruments par le dialogue de l’entrepreneur avec les parties prenantes internes et externes .

    Sur la base des mêmes concepts, les indicateurs concrets doivent être adaptés respectivement pour les service d’intérêt général et pour les producteurs de biens et services ordinaires ; pour les activités marchandes et non marchandes ; pour les groupes multinationaux et pour les PME ; selon les secteurs d’activités.

    Le dialogue avec les parties prenantes suppose que l’entreprise garde la maîtrise de ce à quoi elle s’engage ; face à la multiplicité des attentes, elle peut hiérarchiser en fonction de sa stratégie.
    Les représentants des travailleurs – et, pour les grandes entreprises, le comité d’entreprise européen - devront jouer un rôle dans l’intégration de la RSE dans la politique de l’entreprise.

    Le Comité appelle les acteurs européens de la RSE à participer activement à la construction d’une nouvelle génération d’instruments tels que les lignes directrices de la GRI et de l’ISO. Il recommande la création d’un portail européen d’information sur les pratiques RSE des entreprises.

    Evelyne Pichenot
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