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Le concours Habitat Solaire Habitat d'Aujourd'hui fête ses 20 ans.



  • À l'occasion des résultats de ce concours placé sous le parrainage du MEDD, Alain Liébard, président d'Observ'ER, a montré que, dans le contexte global du réchauffement climatique, l'architecture bioclimatique s'affirme comme une tendance forte.Lieu d'innovation et d'avant-garde, l'architecture bioclimatique et solaire réussit à réconcilier l'économie d'énergie et le captage de la lumière pour faire de la maison un espace thermiquement confortable où il fait bon vivre, a déclaré Alain Liébard, président d'Observ'ER*, lors de la remise des prix aux lauréats en octobre dernier, à Paris. En ce sens, le concours Habitat Solaire Habitat d'Aujourd'hui fait partie des réponses au défi de diviser globalement par quatre les rejets de gaz à effet de serre dans le demi-siècle à venir !

    Selon le Président, l'enjeu pour la filière consiste à inscrire le développement durable au sein de l'aménagement du territoire, de l'urbanisme et de l'architecture, trois notions étroitement liées à la densité. En matière d'urbanisme, tout le monde reconnaît que la qualité de vie au centre des villes, passe aussi par la forte concentration des surfaces construites permettant à la fois, l'usage des équipements et des transports collectifs, et leur rentabilité. À l'inverse, les banlieues distendues et les maisons individuelles situées en Couronne, offrent des densités trop faibles. Paradoxalement, les trop grands bâtiments nécessitent des espaces verts extérieurs, des parkings, des voies de desserte, etc, qui contribuent aussi à baisser la densité urbaine. Enfin, le développement à perte de vue des maisons individuelles s'avère extrêmement consommateur de terres agricoles, de transports et de réseaux de toutes sortes.

    S'agissant de l'architecture, l'énergie y est présente sous deux formes. La première concerne l'énergie grise, c'est-à-dire le contenu énergétique des matériaux de construction qui composent le bâtiment. Depuis plusieurs années, Observ'ER travaille avec l'Ecole des Mines sur l'utilisation d'une méthode dite du Calcul du bilan carbone, visant à objectiver le contenu carbone ramené au mètre carré construit.

    Ainsi, si le bâtiment est réalisé avec une grande quantité de matériaux d'origine végétale, il stockera du carbone et contribuera à la dépollution de l'atmosphère. A contrario, s'il est édifié avec des matériaux fortement consommateurs d'énergie dans leur fabrication, leur transport ou leur mise en?uvre, il contribuera plus fortement à l'émission de gaz carbonique dans l'atmosphère. C'est du reste pour se conformer aux préceptes du développement durable, que l'on constate - aussi bien dans le logement individuel que dans le logement collectif ou le tertiaire - une diminution des bâtiments conçus à partir de filières humides, au profit d'ouvrages réalisés en filière sèche, bois ou métal !

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