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Abanda-Djankou Nkuissi : le duo manager qui inculque l'esprit d'entreprise et de leadership à la jeunesse camerounaise



  • Si le premier est le Représentant résident de l’Institut africain d’informatique (IAI) du Cameroun, le second trône à la tête de l'Institut supérieur de management du Manengouba (ISMAM) de Nkongsamba (littoral-Cameroun).

    Pour inculquer le sens de l’entrepreneuriat et du leadership à leurs étudiants et jeunes camerounais, les deux dirigeants ont, dans le cadre d’un partenariat noué depuis deux ans, organisé une conférence sous le thème «Leadership et entrepreneuriat : regard croisé sur deux itinéraires atypiques : Armand Claude Abanda et Gabriel Djankou Nkuissi», le 25 janvier 2020 à Yaoundé (capitale du Cameroun).

    À travers cette conférence, Armand Claude Abanda et son hôte ont axé leurs interventions riches en enseignements pour les jeunes sur des notions édifiantes telles que l’esprit d’entreprise et de création, la persévérance, le goût de l’effort, la patience, le respect du prochain, la passion de ce qu’on fait, l’estime de soi-même, l’humilité, la rectitude, le bon sens. Et la liste de ces principes cardinaux pour une réussite dans la société est loin d’être exhaustive.

    «Si je suis né pauvre, c’est à cause de mes parents. Si je meurs pauvre, c’est à cause de moi-même», dira en bon philosophe Gabriel Djankou Nkuissi, ce haut fonctionnaire international qui a délibérément abandonné les bureaux douillets et les millions de l’Organisation international du travail (OIT) pour venir créer la Lonako Valley dans son Nkongsamba natal.

    Le promoteur de l’ISMAM fait ainsi comprendre aux étudiants mobilisés en grand nombre au campus de l’IAI-Cameroun que «pour ne pas mourir pauvre, il faut entreprendre et tourner le dos au culte du matricule de la fonction publique».

    Pour terminer son propos, il conseille les jeunes «de jamais abandonner dès la première difficulté…».

    Et Armand Claude Abanda, qui a lancé l’IAI-Cameroun avec tout et pour tout un concept dans la tête et 3 500 Fcfa de capital, de conclure : «Pour atteindre la meilleure altitude, il ne suffit pas d’avoir de bonnes aptitudes. Il faut aussi avoir de bonnes attitudes, pourvu que cela soit une habitude».

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