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Les parlementaires africains se préoccupent de la sauvegarde des eaux du Lac Tchad



  • Un atelier sur l'aggravation de l'assèchement des eaux du Lac Tchad s'est tenu du 20 au 23 Mars 2012 à N'Djamena, en marge de l' assemblée générale du Réseau des parlementaires pour une gestion durable des écosystèmes  forestiers d'Afrique centrale (REPAR-CEFDHAC). Les députés des pays membres dont le Cameroun, la Centrafrique, le Congo, le Gabon, la Guinée Équatoriale, le Rwanda, le Tchad, la République Démocratique du Congo et Sao Tomé et Principe sont allés constater de visu l'état de rétrécissement du Lac Tchad à travers une promenade en pirogue. La délégation, après discussion avec les populations riveraines, leur a manifesté sa solidarité par la voie de M. Jean Jacques ZAM, le Coordonateur du REPAR. En la circonstance, le ministre tchadien de l'Environnement M. Mahamat Béchir Okormi a exhorté les uns et les autres à planter beaucoup d'arbres aux abords du Lac Tchad pour stopper l'avancée du désert.

    Par ailleurs, l'assemblée générale du REPAR-CEFDHAC a permis à ses membres d'apprécier la complexité des problèmes et les difficultés que pose la gestion durable des écosystèmes de la sous région Afrique centrale, de mesurer l'impact des changements climatiques et des actions anthropiques néfastes sur le Lac Tchad et l'environnement. Le plan d'action 2012-2015 a également été adopté.

    A ses pairs du Réseau des parlementaires pour une gestion durable des écosystèmes forestiers d'Afrique centrale, le président de l'assemblée nationale du Tchad M. Haroun Kabadi a demandé d'être des ambassadeurs pour la cause du Lac Tchad dans leurs pays respectifs, non sans rappeler que " l'assèchement du Lac Tchad serait une catastrophe pour toute l'humanité."

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