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Pour que le pays profite pleinement des opportunités du FEM (Fonds de l'Environnement Mondial)



  • Afin de permettre au Sénégal de profiter des possibilités de financement du Fonds pour l'Environnement Mondial (FEM), un dialogue national sur cette structure des Nations Unies se tient à Dakar depuis hier et ce jusqu'au 29 septembre. La cérémonie d'ouverture a été présidée par le Ministre de l'Environnement et de la Protection de la Nature, M. Modou Diagne Fada en présence des partenaires comme le FEM, le PNUD, la Banque Mondiale.

    Selon le ministre, le FEM est non seulement, "un des acquis les plus importants issus des échanges de la communauté internationale sur l'Environnement et le Développement au Sommet de Rio", mais surtout "un mécanisme requis pour accompagner de façon efficiente la mise en œuvre de l'Agenda 21 renforcé par le Plan d'Action sur le Développement Durable de Johannesburg en 2002". Même si le président accorde "un intérêt tout particulier à la maîtrise des procédures de mobilisation des financements, notamment ceux qui sont relatifs au FEM", force est de constater que le "Sénégal est loin de tirer le maximum de profit des opportunités du FEM", alors que le besoin en ressources additionnelles est "réel", explique M. Diagne. Pourtant, avec tous les projets qu'il pilote, le Sénégal dispose "du plus important portefeuille du FEM en Afrique Subsaharienne, soit 12 millions de dollars en plus des 15 millions de dollars de la Banque africaine de développement", indique M. Abdoulaye Ndiaye du FEM.

    Identifier les moyens

    Aussi, ce dialogue qui se veut "un cadre d'échanges directs pour le renforcement des capacités nationales" doit permettre au Sénégal de "tirer des avantages de ce mécanisme de financement mondial", souligne le ministre. Trois objectifs principaux ont retenu l'attention du ministre. Il s'agit de "promouvoir une compréhension approfondie des orientations stratégiques, politiques et procédures du FEM, renforcer la coordination et l'appropriation par le pays des activités du FEM et partager les leçons tirées de la mise en œuvre des projets et enfin parvenir à une prise en compte plus systématique des activités du FEM dans les cadres de planification nationaux, notamment le DRSP". Avant lui, Mme Funke Oyewole, membre du Secrétariat du FEM a mis l'accent sur l'objectif principal de l'atelier qui est d'abord "d'identifier les moyens de s'engager activement dans le FEM et profiter de son appui dans le contexte des efforts nationaux pour un développement durable". Car en fait, le FEM veut "maximiser l'impact de son appui aux pays membres", note Mme Oyewole qui a invité les participants à faire un diagnostic sans complaisance. Comme elle, le représentant du PNUD (agent-conseil du FEM), M. Albéric Kakou, il a souligné qu'entre 1991 et 2004, "plus de 9 milliards de dollars ont été dégagés pour favoriser la mise en place de mécanismes de financement de l'ensemble des acteurs concernés par la solution des ressources naturelles et de l'environnement". Au cours de cet atelier, il faut insister sur "une meilleure articulation des priorités, dégager les axes futurs de coopération avec le FEM et mettra l'accent sur les mécanismes de suivi-évaluation".


    Source: DAOUDA MANE, LeSoleil, mardi 28 sep 2004
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