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La protection des cultures bantou au centre d'une convention à Mbalmayo (centre-Cameroun)



  • Dans l’objectif de protéger les cultures bantou, l’Institut africain d’informatique (IAI) du Cameroun, le Centre international des civilisations bantu (CICIBA) et l’École nationale des eaux et forêts (ENEF) ont signé une convention tripartite d’intention, le 28 mai 2019 à Mbalmayo (centre-Cameroun).

    Ladite convention a été paraphée par le professeur Zachée Dénis Bitjaa Kody, Armand Claude Abanda et Germain Mbock, respectivement Directeur de la recherche au CICIBA, Représentant-résident de l’IAI-Cameroun et Directeur de l’ENEF.

    En effet, le CICIBA, présent dans 11 États africains, envisage, à travers cet accord, de créer un herbier pour réunir tous types de plantes à usage médicinal.

    Cet accord de partenariat vise également la conservation des cultures bantou. Et le CICIBA entend ouvrir une représentation au Cameroun, avec pour mission d’enseigner la culture bantou.

    Dans le cadre de ce partenariat, l’ENEF va fournir des plants à valeur médicinale au CICIBA.

    En revanche, l’IAI-Cameroun va protéger le patrimoine Bantou, à travers la numérisation des 3 000 ouvrages scientifiques que dispose la bibliothèque du CICIBA à Libreville (Gabon).

    Autrement dit, l’institut que dirige Armand Claude Abanda va répertorier, numériser et sécuriser les différentes espèces botaniques vitales pour la santé humaine. Il se servira aussi des médias audiovisuels pour protéger les langues bantu.

    D’après le Pr Zachée Dénis Bitjaa Kody, «l’ENEF de Mbalmayo est un atout majeur dans la réalisation de ce projet d’arboretum» de 50 hectares, basé au Gabon.

    Pour Armand Claude Abanda, il s’agit d’un partenariat fructueux et bénéfique pour les populations. «À l’ère du numérique, il est important d’identifier et de sécuriser les espèces. Il est également nécessaire de rendre possible la géolocalisation des espèces végétales. Et cela est possible aujourd’hui. Nous avons des étudiants capables de modéliser un espace géographique ou une forêt», a soutenu le président du conseil d’administration (PCA) de l’Institut de formation supérieure aux métiers des télécommunications, de l’innovation technologique, de commerce et de gestion (IFTIC-Sup) qui s’est, par ailleurs, engagé à fournir des ingénieurs à l’ENEF   et à former les étudiants de cette école professionnelle du Cameroun.

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