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Un virage vers des solutions écoresponsables qui s'annonce dans le transport des personnes et des marchandises au Québec



  • Le Québec, état fédéré du Canada, est en voie d’adopter un projet de loi portant sur  la transition énergétique, à savoir planifier le passage des énergies fossiles aux solutions réductrices en gaz à effet de serre, entre autres dans le transport. Il importe de rappeler que les différents modes de transport représentent 44% des émissions des GES au Québec et que le transport routier constitue 78% de ceux-ci, soit 35 millions de tonnes des émissions totales de GES. Dans cette foulée, des organisations et des collectivités, attestant du changement en cours, s’engagent dans diverses initiatives menant à des solutions écoresponsables.

    Des projets porteurs pour le transport urbain et routier

    Des actions prometteuses prennent forme dans le transport collectif, les véhicules électriques et l’approvisionnement en carburants. Ces projets sont soutenus par le gouvernement du Québec, mis en œuvre par des entreprises et encouragés par des collectivités.

    D’abord, le Réseau électrique de Montréal, conçu et financé en partie, par la Caisse de dépôt et placement du Québec, au coût de cinq (5) milliards de dollars, se veut un projet structurant de par l’amplitude du service, la fréquence des passages et la longueur du réseau desservant la grande région de Montréal comptant 3,5millions d’habitants.

    D’autre part, la fabrication de quatre (4) prototypes de véhicules lourds 100% électriques, soit deux autocars et deux camions pour le transport des personnes et des marchandises, constitue une innovation marquante et s’inscrit dans la volonté collective de favoriser l’essor de l’économie verte. Le Québec dispose d’une grande quantité d’énergie propre (hydroélectricité) permettant de développer l’électrification des transports et devenir ainsi un chef de file de la mobilité durable. Dans ce sens, la norme de véhicules émissions zéro sera bientôt une réalité. Cette politique impulsera l’achat de véhicules électriques et une utilisation réduite du carbone. À cet effet, le Québec se place ainsi aux côtés de dix états américains, dont la Californie, qui ont déjà adopté une réglementation VZE.

    Finalement, l’implantation d’un projet pilote de stations multicarburants (sources d’énergie multiples), un engagement de la politique énergétique du Québec, sera réalisée par l’entreprise Fédérée et son réseau de coopératives agricoles et de détail. Cette innovation conduit à répondre aux demandes énergétiques variées (pétrole, gaz, électricité) des particuliers et des entreprises. De plus, celle-ci diminuera l’empreinte écologique de la Fédérée, une des plus fortes au Québec.

     

    La participation citoyenne : un engagement constructif

    Ce virage annoncé s’appuie sur la participation citoyenne, et ce, de différentes façons. Des efforts de sensibilisation et des actions exemplaires viennent appuyer cette volonté de transition afin d’atteindre des objectifs fixés par la politique gouvernementale.

    La campagne J’embarque, planifiée et animée par le Conseil régional de l’environnement de Montréal, vise à promouvoir le transport en commun et le covoiturage en lien avec l’électrification des transports. L’objectif demeure de faire réfléchir les citoyens québécois sur la nécessité d’encourager et d’amplifier ce mouvement. À cet égard, une douzaine d’activités se sont déroulées à Montréal, du 15 au 30 septembre derniers.

    D’autre part, des services d’autopartage et de covoiturage, pilotés respectivement par la résidence pour ainés Fil de l’Eau et quatre municipalités rurales, visent à réduire l’empreinte écologique des déplacements routiers par l’utilisation, à moyen terme, de véhicules électriques. Le but de la mise en place de ces services est de faciliter le transport des personnes en réduisant l’émission des gaz à effet de serre.

    Source : GaïaPresse

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