Le glyphosate (N-(phosphonométhyl)glycine, C3H8NO5P) est un herbicide total foliaire systémique, c’est-à-dire non sélectif, absorbé par les feuilles et à action généralisée.
Autrefois exclusivement produit par Monsanto (à partir de 1974, sous la marque Roundup), son brevet est passé dans le domaine public en 2000, de sorte que d'autres entreprises le produisent désormais.
Il est classé depuis le 20 mars 2015 comme « probablement cancérogène » par le Centre international de recherche sur le cancer (CIRC). Cette agence de l'OMS précise que ce classement est uniquement une estimation du danger, et que l'estimation du risque pour la population générale est du ressort des agences de sécurité sanitaire.
En 2017, Le gouvernement canadien a réévalué la toxicité du glyphosate mais a finalement statué qu’il n’avait pas été prouvé que l’herbicide pouvait être cancérogène.
Selon Martin Béland, professeur en écologie forestière et en sylviculture à l’Université de Moncton, campus d’Edmundston, l'industrie forestière utilise le glyphosate pour éliminer la végétation feuillue concurrente qui est en compétition avec les plants de conifères mis en terre par la plantation.
Énergie NB utilise aussi le glyphosate pour désherber les jeunes plants de bois dur autour des lignes électriques.
Malgré cela, la province n’a pas donné son accord pour l'épandage de cet herbicide controversé près du bassin versant de Turtle Creek cette année.
Dawn Arnold, la mairesse de Moncton, qui avait fait de ce combat une affaire personnelle, a manifesté son soulagement et sa joie. Elle a ajouté que la Ville avait eu vent du fait que la compagnie J.D. Irving envisageait épandre du glyphosate non loin de la réserve d’eau potable qui est située au sud-ouest de la ville; et que la population était en total désaccord, donc c’était de leur ressort de faire en sorte que cela ne se produise pas.
Par ailleurs, il convient de mentionner que la ville de Moncton a confirmé la présence d’algues bleu-vert dans le réservoir d’eau potable de Turtle Creek susmentionné; cependant elle affirme que ces algues ne prolifèrent pas pour le moment et que l’eau demeure potable.
Source: Radio Canada, Wikipédia.
06/05/24 à 12h32 GMT