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Bulgarie, Géorgie, Serbie : les droits des enfants en question



  • Du 19 mai au 6 juin 2008, le Comité des Nations Unies pour les droits de l'enfant a tenu sa 48e session. La Bulgarie, la Géorgie et la Serbie faisaient partie des Etats dont les rapports ont été examinés au cours de la session. Si le Comité s’est félicité des progrès accomplis dans chacun de ces Etats, il a également exprimé quelques préoccupations, dont beaucoup sont étroitement liées aux questions des violences contre les femmes.
    Dans ses observations finales sur la Bulgarie, le Comité a fait part de son souci concernant l'augmentation des taux d'enfants psychologiquement, physiquement, et sexuellement victimes de mauvais traitements, d’autant qu’un très faible ratio recourt à la justice. Par ailleurs, il a souligné l'omniprésence de la traite tant à l'échelle domestique qu’internationale, en particulier des enfants roms.
    Les observations finales sur la Géorgie ont mis en évidence le manque d'informations sur des questions essentielles telles que l'étendue des violences et des abus sexuels au sein de la famille et l’augmentation de l'exploitation sexuelle et de la prostitution des enfants.
    Le Comité a également recommandé à la Géorgie d’apporter quelques modifications dans sa législation afin d’assurer aux enfants victimes et témoins d'actes criminels, une protection adaptée.
    Dans ses observations finales sur la Serbie, le Comité a estimé que les nouvelles lois sur les violences domestiques n’étaient pas encore à l’œuvre, qu'il n'existait pas de stratégie nationale globale pour combattre l'exploitation sexuelle et la traite des enfants et fournir des services aux victimes. Par ailleurs, les mariages précoces restent courants chez les jeunes filles roms.



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