La Broadband Commission for Digital Development, initiative
commune de l'Union internationale des télécommunications (UIT) et de l'Unesco,
a publié un nouveau rapport examinant plusieurs effets positifs du haut débit
sur les personnes, l'environnement et la société. Ce travail montre comment, au
fil des 15 prochaines années, le haut débit va contribuer au développement
durable et affirme la nécessité qu'il y a à l'adopter sans délai.
Des travaux
menés dans 138 pays par le groupe de travail dirigé par Hans Vestberg, le
président et PDG de l'entreprise technologique Ericsson, il ressort que le potentiel
haut débit peut contribuer plus efficacement au développement durable des pays.
Sur le plan
économique, le haut débit, signe d'une bonne santé du secteur TIC, améliore le
produit intérieur brut des Etats, participe à la création de nouveaux emplois,
augmente la productivité à moyen terme parce qu'elle réduit la mobilité. Dans
le social, les communications sont grandement facilitées, l'accès à
l'information, au divertissement, à l'éducation aussi. Même la santé en
bénéficie grâce aux innovations sanitaires à distance, l'e-santé. Sans oublier
l'agriculture. Pour l'environnement, la dématérialisation réduit l'utilisation des
transports, du papier, de nouveaux appareils fonctionnant à l'énergie propre
sont crées.
Mais pour
atteindre cet état, les pays doivent d'abord prendre un certains nombre de
mesures comme l'amélioration de l'accès au haut débit et la réduction des tarifs,
développer une vision stratégique de développement durable, assurer une
meilleure régulation du marché des TIC, nouer des partenariats TIC, optimiser
les fréquences, etc.
Source autorisée :
Agence Ecofin