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Contribution des parlementaires à la sécurité alimentaire et à la prise en compte du Réchauffement climatique



  • Contribution des parlementaires à la sécurité alimentaire et à la prise
    en compte du Réchauffement climatique dans les zones arides
    dans le contexte de la crise économique actuelle

    Outre le maintien de la paix et la prévention des conflits armés entre les pays, nous faisons face à deux enjeux ce siècle-ci : la lutte contre la pauvreté et la faim et la prise en compte du changement climatique à travers le choix d'un développement durable. Ces enjeux sont exacerbés par la crise économique actuelle et même la recherche de la paix ne peut être abordée sans tenir compte de la sécurité alimentaire et de la désertification.

    Les rapports entre désertification, gestion durable des sols - pratiques d'exploitation du sol garantissant que la terre, l'eau et la végétation s'accommodent de systèmes de production terrestre pour les générations actuelles et à venir1 - et sécurité alimentaire et entre la terre et le changement climatique sont importants. Ces rapports, qui ont des incidences au-delà des frontières, devraient être davantage mis en valeur dans les processus de prise de décisions. Les parlements et les parlementaires doivent se faire les ambassadeurs de ces rapports et incarner les facteurs de changement. Un programme de travail parlementaire biennal devrait être adopté lors du Forum parlementaire 2009 pour la Convention.

    le développement accru de la bonne gouvernance, un renforcement de la réglementation et un contrôle plus étroit du secteur financier sont nécessaires et doivent s'accompagner d'une réforme des institutions financières internationales. Tous les efforts pour surmonter la crise économique mondiale doivent s'accompagner d'une mondialisation durable, socialement juste et équitable.

    Les parlements et les parlementaires doivent influer sur la sortie de crise actuelle en établissant de meilleures conditions d'encadrement pour l'avenir. Ils doivent activement influencer les processus et les acteurs locaux, nationaux et internationaux en question pour que soient abordées adéquatement les questions de la désertification et de la dégradation des terres, et afin qu'elles soient considérées comme de prime importance pour atteindre la sécurité alimentaire dans les zones arides.

    Les investissements dans la gestion durable des sols et les zones rurales représentent un problème local, un intérêt national et une obligation mondiale.

    La désertification et le changement climatique doivent être abordés en synergie, dans le cadre d'une démarche intégrée pour parvenir à un développement durable pour tous. Il faut considérer la lutte contre la désertification comme un moyen de réduire la pauvreté et de protéger les écosystèmes.

    Une multitude de problèmes sont à résoudre simultanément. Il faut mettre fin à la dégradation des terres pour leur rendre la santé. La pauvreté doit être réduite, en particulier dans les zones rurales. Il faut assurer la production de denrées alimentaires suffisantes et au  prix abordable. Il faut définir et mettre en oeuvre les voies et moyens d'une adaptation efficace au changement climatique, d'une atténuation de ses effets et d'une réduction accrue du rejet de dioxyde de carbone (CO2) dans l'atmosphère. L'importance planétaire d'une amélioration des sols et de leur gestion devient de plus en plus manifeste.

    Les parlements doivent veiller à ce que l'exploitation des terres agricoles relève des mécanismes de mise en oeuvre des mesures relatives au changement climatique et que le sol devienne une catégorie comptable dans tout accord faisant suite au Protocole de Kyoto.

    La mise en oeuvre de la Convention doit être davantage liée aux actions visant des objectifs climatiques, la sécurité humaine, les migrations et la prévention des conflits.

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