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Echo Nature n18


Parmi les sujets abordés...


Les OGM : une technologie encore aléatoire ?

A l’heure où le débat sur les OGM fait rage, Christian Velot, interviewé par le magazine Echo Nature, nous éclaire sur les enjeux réels que soulève cette technologie expérimentale. Ce spécialiste de la biologie moléculaire, réputé pour ses prises de position arrêtées, s’insurge sur l’amalgame courant qui associe les travaux de manipulation transgénique effectués dans les domaines de la recherche et de la médecine à ceux réalisés à des fins agroalimentaires. Les OGM agroalimentaires, utilisés en espace naturel et non plus confiné, soulèvent de nombreuses questions liées à la sécurité sanitaire. En effet, on ignore encore les répercutions que la manipulation génétique peut avoir à court, moyen et long termes sur l’ensemble de la ch aîne alimentaire.

Pour Christian Velot, il n’y a pas « d’urgence sociale » qui justifierait de mettre sur le marché des technologies dont l’évaluation est sujette à caution. Il dénonce la pression exercée par les firmes semencières, celles-ci invoquant des « utilités sociales » telle que la faim dans le monde pour légitimer la nécessité de développer la culture transgénique. Aux yeux de cet expert, l’appropriation des progrès de la recherche médicale par ces magnats de l’industrie alimentaire revient à faire des consommateurs de potentiels cobayes.

En somme, le danger ne vient pas de la technologie elle-même mais de l’usage que l’on en fait.


Viande clonée au menu

En janvier dernier, les Etats-Unis ont autorisé la commercialisation de viande clonée. L’agence américaine des produits alimentaires et des médicaments, la FDA (Food and Drug Administration), a ainsi donné son accord, assurant que « des années d’études et d’analyses détaillées » permettaient d’écarter tout danger sanitaire. On peut néanmoins s’interroger sur le crédit à accorder à ces recherches, notamment au regard de la pression exercée par les lobbies. L’autorisation ne s’applique pour le moment qu’aux bovins, porcs et chèvres clonés ainsi qu’à leur descendance. Mais le nombre restreint de sociétés pratiquant le clonage et le coût important généré laissent à penser que les spécimens issus de reproduction &laq uo; non traditionnelle » ne devraient pas intégrer la chaîne alimentaire avant quatre à cinq ans.

De son côté, l’Europe fait preuve de davantage de scepticisme. Bien que réfractaire à ces méthodes de duplication, la Commission européenne a néanmoins consulté l’Autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA) qui rendra public son bilan définitif en mai prochain.
La dimension éthique pose elle aussi problème, le clonage impliquant des souffrances physiques considérables pour les animaux reproduits.


Chine : combien de planètes de supplémentaires ?

Pays le plus peuplé au monde, la Chine s’est lancée dans une véritable course à la croissance. Mais alors que la communauté internationale tente d’appréhender les répercutions d’une croissance non maîtrisée sur l’environnement, cette révolution industrielle « éclair » suscite l’inquiétude.

Car, la Chine ne lésine pas sur les moyens mis en œuvre pour assurer à ses quelques 1,3 millions d’habitants un niveau de développement satisfaisant. Ainsi, depuis 2003, le taux de croissance économique du pays est supérieur à 10%. En 2007, il a atteint le seuil record de 11,4%.

Il va sans dire que seul le recours aux énergies fossiles bon marché peut permettre à un pays en développement de connaître une telle ascension. Autosuffisante en charbon qui est de ce fait la principale source énergétique du pays, la Chine consommait 7,5 millions de barils de pétrole par jour en 2007, soit 9% de la consommation mondiale.

La légitime aspiration de la population chinoise à accéder à un mode de vie similaire au modèle occidental rend plus incertain qu’il ne l’est déjà l’avenir de notre chère planète. Serons-nous capable de la préserver en la partageant en bonne intelligence?

Choisissez la pompe à chaleur qui vous convient

Petite révolution en matière d’habitat, la pompe à chaleur est en plein boom en France. Ses nombreuses déclinaisons permettent d’optimiser son rendement en l’adaptant au type d’habitat qu’elle est destinée à équiper.

Le principe de base de ce système est de prélever l’énergie stockée sous forme de calories dans les éléments naturels que sont l’air, le sol ou l’eau. On distingue ainsi deux types de PAC. Les géothermiques puisent la chaleur soit dans le sol, soit dans l’eau, contrairement à l’aérothermique qui prend sa source dans l’air. Cette dernière, par sa polyvalence, est la plus répandue, bien qu’elle n’égale pas les performances de ses concurrentes.

Aujourd’hui, cette technologie est capable de couvrir quasiment 100% des besoins classiques de chauffage. Requérant très peu d’entretien, il est recommandé de faire contrôler son installation régulièrement par un expert.

Nul doute que cette petite prouesse technologique saura trouver écho auprès de personnes désireuses de faire des économies en toute bonne conscience.
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