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La justice climatique, l'éthique et Copenhague : sûr le rôle des institutions, de la société civile et des march&eacu


(titre original: Climate justice, ethics and the Copenhagen agenda: Roles of institutions, civil society and markets)

Mardi 15 décembre, 9h

Lors de cet événement parallèle, Mary Robinon et d'autres acteurs éminents du secteur publique, académique et des ONG ont lancé une discussion sur les institutions et nouveaux processus pour l'application du principe de justice et des droits humains dans les décisions à prendre et la vision à long terme sur l'atténuation, l'adaptation, le REDD, les marchés carbone et les transferts de technologie. L'événement parallèle avait un concept interactif : après une courte présentation des tous les intervenants ou modérateurs, les participants se sont séparés dans des sous-groupes pour discuter des différents sujets.

Le premier groupe, animé par Michael Dorsey du Dartmouth College, a débattu sur le concept de la justice climatique. Les participants ont noté que le réchauffement climatique nous force à redéfinir notre conception de la justice et qu'une nouvelle idée de l'équité fait son chemin Les membres du deuxième groupe, modéré par Tom Goldtooth du " réseau indigène pour l'environnement " et Souparna Lahiri du " forum national des peuples et travailleurs forestiers ", a abordé le marché carbone et le REDD. Ayant plusieurs experts du REDD dans la discussion, les participants ont échangé des histoires sur des réussites et problèmes sur place. Ils ont surtout constaté que beaucoup de communautés indigènes avaient reçu des promesses de bénéfices avec les projets forestiers mais n'en ont jamais vu la couleur. Le troisième sous-groupe a été animé par Laurel Fletcher et Cymie Payne de l'Université de Californie (Berkeley), qui ont développé le programme " protéger les gens et la planète : une proposition pour sauvegarder les droits de l'homme liés aux impacts des mesures d'atténuation ". Ils ont constaté que les droits de l'homme dans le domaine du réchauffement climatique devaient être gérés par des populations locales et que des analyses des législations nationales pouvaient être très utile pour réclamer les propres droits. Enfin, le dernier groupe a parlé du rôle des compagnies pour l'(in)justice climatique, modéré par Gail Whiteman, Rotterdam School of Management. La discussion s'est surtout concentrée sur la responsabilité sociale de l'entreprise sur le besoin d'une régulation et sur l'absence de formation sur le développement durable et les droits de l'homme dans les cursus économiques.

En conclusion, Mme Robinson a constaté que le temps manquait et que les tables rondes auraient pu continuer plus longtemps. L'atelier a montré l'importance de la justice climatique et son application dans différents domaines. Malheureusement, il n'est pas encore inclus dans le texte de négociation et il s'agit de le promouvoir.


Nina Treu, IDDRI, pour l'IEPF

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