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BNT: Conclusion des négociations informelles pré-conférence - 19 juin


Tel que rapporté par le Bulletin des négociations de la Terre (volume 27 numéro 48), les négociations informelles pré-conférence de la CNUDD, conduites par le pays hôte se sont conclues mardi avec l'adoption ad referendum d'un document final:

"LA PLÉNIÈRE

Le ministre brésilien des Affaires étrangères, Antonio de Aguiar Patriota, a ouvert la séance plénière tenue à la mi-journée, informant les délégués qui attendaient, qu'il estimait qu'ils étaient en mesure d'adopter le texte qui doit être présenté officiellement à la CNUDD (Rio +20) pour adoption. Il a fait observer que bien que n'étant pas idéal, le texte représentait "l'équilibre" réalisable à ce stade.

Le G-77/CHINE a remercié le pays hôte, soulignant que le document accepté ad referendum constituait le "résultat optimal possible." Il a encouragé les délégués à adopter le document "sans préjuger du droit de toutes les délégations d'exprimer leur vision de l'avenir que nous voulons".

La CHINE a apporté son appui à la déclaration et a exprimé sa gratitude au Brésil en tant que hôte, ainsi que son appréciation quant à la souplesse manifestée par les délégués. Le délégué a, toutefois, fait état de préoccupations au sujet des mesures commerciales et du transfert de technologie. Il a précisé que la renégociation n'est pas recommandée et a encouragé les délégués à être à la fois proactifs et constructifs et "d'insuffler une nouvelle vie à l'agenda du développement durable."

La BOLIVIE a remercié le Brésil pour ses efforts visant à jeter des passerelles. Le délégué a souligné l'importance de reconnaître la "Terre mère", les droits de la nature et les différents modèles de développement afin d'éviter de devenir prisonniers du modèle mono-culturel baptisé "l'économie verte". Le délégué a mis en relief: la Déclaration des droits des peuples autochtones; la promotion de la participation de la société civile dans le processus de développement; les ODD et le transfert de technologie et de la finance. Il a signalé que les MMOE constituaient "l'un des principaux problèmes" posés dans le texte, affirmant que les responsabilités des pays en développement sont en augmentation, mais que les réponses des pays industrialisés sont en diminution.

La République du Congo, au nom du GROUPE AFRICAIN, a exprimé sa gratitude au Brésil pour avoir amené les délégués à un consensus, et a parlé de la possibilité de sortir du processus avec une déclaration politique forte des chefs d'Etat et de gouvernement. Le délégué a apporté son appui aux observations émises par le G-77/CHINE, ajoutant que l'Afrique restait préoccupée par l'alinéa 88 qui porte sur la question du renforcement du PNUE. Il a appelé les pays à plutôt "décider" de renforcer et d'améliorer le PNUE, qu'à 'inviter l'AGNU à prendre certaines mesures, soulignant que la conférence de Rio est un forum des décideurs. S'agissant du CIDD, il a apporté son appui aux résultats obtenus, signalant que "l'enfant n'a pas reçu de nom". Il a appelé à une Organisation des Nations Unies pour l'environnement, faisant état du rôle de l'AGNU dans les consultations futures. Le KENYA félicité le Brésil pour son rôle et a souligné la nécessité de MMOE pour s'assurer que les visées de la conférence pourront être concrétisées. Il a souhaité un renforcement du texte consacré au pilier environnemental du développement durable, soulignant que la forte présence des chefs d'Etat des pays membres à Rio fait de ce forum, un forum puissant pour la prise de grandes décisions d'ordre mondial.

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Consulter le lien plus bas pour lire la suite.

[PROCESSRIO2012]

 

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