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Le flux des réfugiés compromet la survie de l'environnement au  Tchad


Le 29 juin 2014, le groupe de communication des Nations unies a présenté aux différents  médias et institutions, son analyse de la problématique de l’impact des réfugiés au Tchad sur l’environnement.

Le pays qui accueille plus de 500.000 réfugiés répartis dans 12 camps à l’Est et au sud du pays, fait face à  un énorme déséquilibre sur les ressources naturelles et l’environnement. La principale préoccupation des Nations unies et des ONG consiste à parvenir à une utilisation optimale et durable des ressources naturelles limitées notamment le bois, l’eau, la terre sans déclencher de conflits entre les habitants des régions, les réfugiés, les pasteurs et les éleveurs. D’autant plus que la concurrence pour les terres agricoles est intensifiée par l’accroissement de la population ainsi que la diversité culturelle, ethnique, religieuse.

Selon le rapporteur général auprès de la COMIFAC (Coordination nationale des forêts d’Afrique Centrale), Palouma Ponlibe, les besoins énergétiques des réfugiés en bois pour la construction d’abris, pour la cuisine et l’éclairage pour la nuit sont énormes, et entraînent une déforestation et une dégradation du sol, aggravées par le déboisement pour l’installation des nouveaux camps.
Pour Laurent Raguin, représentant assistant du HCR (Haut-commissariat pour les Réfugiés), les axes à retenir pour faire face à ces défis, viennent en amont dans la lutte contre les effets des conditions climatiques.

 

   

 

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