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Dialogue politique sur Energie et lutte contre la pauvreté



  • Dialogue politique sur Energie et lutte contre la pauvreté.
    Les 20 et 21 Avril 2005, Hôtel AL AFIFA, Dakar, Sénégal.

    Enda « Energie, Environnement, Développement » dans le cadre de son Initiative « Energie et Pauvreté » organise avec Partners for Africa, un atelier en vue d’échanger de façon participative sur les politiques énergétiques nationales des pays d’Afrique de l’ouest, dans une perspective de lutte contre la pauvreté. L’objectif majeur est de favoriser l’émergence et le renforcement des stratégies sous régionales.
    Cet atelier verra la participation de représentants des Etats, des opérateurs économiques, des investisseurs, des ONG et des OCB.
    Les pays participants sont : le Sénégal, le Bénin, et le Burkina Faso.

    Programme Partners for Africa

    Ce Programme centré sur le développement des énergies renouvelables en Afrique, s’inscrit dans l’Initiative Européenne pour l’Energie, promue par la Commission Européenne, dans la perspective de la lutte contre la pauvreté, de la promotion de l’équité du genre ainsi que du développement durable. Il est exécuté de manière privilégiée selon trois axes, ENDA Energie dans le cadre de son initiative « Energie et pauvreté » prendra en charge celui relatif à la santé et à la lutte contre la pauvreté.

    Au regard de la longue expérience d’ENDA Energie dans le domaine de l’énergie et particulièrement les énergies renouvelables, en Afrique de l’ouest et même à l’échelle du continent grâce à des collaborations avec des ONG partenaires d’autres sous régions, il a été décidé de tirer un parti exceptionnel de l’atelier des 20 et 21 avril 2005 en capitalisant ce qui a été entrepris au Sahel et plus largement au niveau des pays de la CEDEAO. Le souci est de ne surtout pas en faire une réunion de plus, étant entendu qu’ENDA a participé au premier plan à l’animation d’événements de grande ampleur autour des questions d’énergie et de lutte contre la pauvreté, sans que des effets positifs visibles ni d’impact décisif n’aient encore été observés à ce jour. On peut mentionner deux ateliers co-organisés par ENDA Energie qui ont traité des problématiques très voisines de celle qui devrait être développée par le Programme Partners for Africa. Le premier a eu lieu avec la Banque Mondiale en février 2003, à Dakar : promotion de l’accès aux énergies modernes et lutte contre la pauvreté, et le second s’est tenu plus récemment, en octobre 2004, à Ouagadougou, en collaboration avec le RISOE.

    Il faut rappeler ici l’implication d’ENDA - Energie dans la mise en œuvre de l’Initiative Européenne dès fin 2003 et début 2004 pour diffuser l’information autour du Programme Coopener de la Commission Européenne et préparer quelques pays d’Afrique de l’ouest à élaborer et à soumettre une proposition de projet en vue de discuter de façon participative et décentralisée de leurs politiques énergétiques nationales dans la perspective de la lutte contre la pauvreté et le développement durable. L’Equipe a eu à gérer un portefeuille d’une vingtaine de projets relatifs aux énergies renouvelables dont certains sont déjà financés dans le cadre du Programme AREED : éoliennes de pompage ; maintenance de chauffe eau ; production et maintenance de chauffe eau ; production de lampes et de régulateurs solaires ; diffusion de foyers améliorés (fourneaux Diambar). D’autres projets à soumettre à financement sont relatifs à : des Moulins solaires, la production de Séchoirs Solaires ; etc.
    Pour être complet, il faudrait également mentionner que mandat vient récemment d’être formellement donné à ENDA Energie pour suivre la mise en œuvre de l’initiative Coopener au Sénégal.

    Pour donner une dimension stratégique à la tenue de l’atelier des 20 et 21 avril 2005 dans le portefeuille des activités d’ENDA Energie et de ses partenaires du Programme Partners for Africa, il faudrait que les objectifs assignés à la rencontre coïncident parfaitement avec ceux de toutes les institutions participantes dont on attend un niveau de participation significatif.

    Impliquer les Etats signifie susciter leur intérêt autour des éléments clés de leurs politiques nationales. Or, les Etats ouest africains sont parties prenantes de la Déclaration du Millénaire à l’horizon 2015, qui a donné les Objectifs du Millénaire pour le Développement. Ces derniers entrent aujourd’hui parmi leurs « fondamentaux », la colonne vertébrale de leurs politiques nationales, aux côtés du NEPAD et des Documents Stratégiques de Réduction de la Pauvreté (DRSP ou PRSP). Parmi les défis communs de ces « fondamentaux » figurent des objectifs de scolarisation, d’équité en matière de genre, dans des domaines tels que l’accès à la santé, l’eau potable, l’assainissement, etc. en vue d’une meilleure répartition des revenus, un accès plus équitable aux facteurs de développement humain, un surcroît de justice sociale, une meilleure protection de l’environnement en vue d’un développement durable pour le plus grand nombre
    Pour développer les secteurs sociaux et productifs en améliorant les infrastructures de base, avoir une meilleure maîtrise de l’eau, etc., particulièrement en facilitant un meilleur accès à l’énergie, notamment aux énergies renouvelables dont le potentiel n’a pas reçu assez d’attention pour son développement.
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