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La région Île-de-France adopte un plan énergie sur quatre ans.



  • La région présidée par Jean-Paul Huchon veut développer les énergies nouvelles et renouvelables. Des subventions directes seront versées aux particuliers qui chaufferont leur eau à l'énergie solaire.Les panneaux solaires vont-ils fleurir sur les toits franciliens ? C'est en tout cas ce qu'espère le conseil régional de l'île-de-France (IDF) en adoptant, mardi 17 mai son plan régional énergie."Ce plan a pour vocation de développer toutes les énergies nouvelles et renouvelables pour lutter contre le réchauffement climatique", expliquent dans un communiqué le président de la région Jean-Paul Huchon (PS) et son vice-président chargé de l'environnement Michel Vampouille (Verts).

    La vraie originalité de ce plan doté de 150 millions d'euros et qui s'étalera sur quatre ans (2006-2010), c'est de s'intéresser aux particuliers. En effet, la politique régionale jusqu'à présent ne finançait que l'habitat collectif et les équipements publics (logement social, bâtiments scolaires, équipements sportifs, etc.). Mais, aujourd'hui, avec le renchérissement des prix du pétrole, la région francilienne, comme l'ensemble des régions françaises d'ailleurs, se mobilise en faveur des énergies renouvelables. Le plan énergie marque"la volonté de participer au programme de réduction de l'effet de serre et d'économiser les énergies devenant rares et chères", insiste Michel Vampouille.

    50 % du coût d'installation. Le plan régional comporte une autre particularité. Il subventionne le coût de la main-d'oeuvre contrairement aux aides de l'État qui, elles, prennent la forme de crédits d'impôt portant sur le coût du matériel.

    Les habitants de l'Île-de-France qui décideront de chauffer leur eau et/ou leur logement grâce à l'énergie solaire ou qui installeront des panneaux photovoltaïques sur leur toit ou dans leur jardin (panneaux qui transforment la lumière en électricité) ou encore qui utiliseront des pompes à chaleur bénéficieront désormais d'une subvention régionale de 50 % sur le coût des travaux d'installation.

    Ces aides sont plafonnées (900 euros pour les chauffe-eau solaires, 1.500 euros pour les panneaux photovoltaïques...). Selon des experts interrogés par La Tribune, pour un chauffe-eau solaire d'un coût moyen tournant actuellement autour de 5.000 euros (4m2 de panneaux solaires et un ballon d'environ 300 litres pour 4 personnes), les aides publiques (État, région et parfois commune) permettent de réduire la facture du particulier d'environ 45 % du prix total.

    Aujourd'hui, l'ensemble des 22 régions métropolitaines favorise les énergies renouvelables par le biais de subventions directes, plus ou moins conséquentes selon les politiques locales. De nombreuses communes font de même, à tel point que dans certaines villes les subventions"peuvent atteindre 65 % de la facture globale", affirme un installateur francilien.

    Avec le plan énergie, le conseil régional espère qu'environ 20.000 installations seront réalisées d'ici à quatre ans. Actuellement, le parc solaire francilien ne représente que quelque 5.000 m2 de panneaux. Ses objectifs devraient être atteints aisément. Depuis la seule création du crédit d'impôt sur les chauffe-eau solaires, le nombre de leur installation a plus que doublé.

    Source : La Tribune.

    http://fr.biz.yahoo.com/18052006/15...
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