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Le bilan carbone du ministère de l'agriculture et de la pêche



  • Le ministère de l'agriculture et de la pêche s'engage dans la voie de la responsabilité environnementale, conformément aux exigences d'exemplarité de l'État. Une stratégie ministérielle de développement durable a été élaborée en 2007, suivi d'un premier bilan carbone de l'activité de ses services en 2008.
    Le ministère de l'agriculture et de la pêche a élaboré en 2007 une stratégie ministérielle de développement durable (SMDD) à travers laquelle 7 axes stratégiques ont été retenus :

    Répondre aux défis du changement climatique.
    Assurer la mise en oeuvre des bonnes pratiques contribuant à la sécurité des consommateurs et à la qualité de l'environnement.
    Promouvoir l'élaboration et le développement de démarches volontaires de production, de commercialisation et de consommation durables.
    Conforter l'orientation de la recherche, de l'enseignement et du développement vers les enjeux du développement durable.
    Concourir au développement durable des territoires.
    Promouvoir le développement durable de l'agriculture, de la forêt et de la pêche au plan communautaire et à l'échelle internationale.
    Adapter les modes de gouvernance.

    Dans ce cadre, le ministère a la responsabilité de la mise en oeuvre des politiques publiques relevant de son champ d'action contribuant au développement durable, il se doit également de contribuer à l'exemplarité de l'État dans le fonctionnement de ses services.

    Le bilan carbone du ministère de l'agriculture et de la pêche
    Un bilan carbone a été réalisé au ministère pour l'ensemble des activités de ses services. L'étude a été menée à partir d'octobre 2007 au niveau des activités de l'administration centrale (sites parisiens et site décentralisé d'Auzeville en Haute-Garonne).

    Le total des émissions de gaz à effet de serre (GES) généré à cet échelon s'élève à 3000 tonnes équivalent carbone (tec) parmi lesquelles, les postes les plus émissifs en carbone par ordre d'importance sont : les transports (53%), l'énergie (17 %), les matériaux et services entrants (16 %), les équipements (matériel informatique essentiellement) pour 13 %.Cela représente en moyenne annuelle pour chacun des 2 317 agents concernés près de 1,3 tec. À titre de comparaison, un Français émet chaque année 2,2 tec, vie privée et activité professionnelle confondues.

    La méthode utilisée a été définie par l'Agence de l'Environnement et de la Maîtrise de l'Énergie (ADEME), elle a pour objectif d'évaluer et de réduire les émissions de gaz à effet de serre (GES) directes ou induites par l'activité du ministère. L'ensemble des données utiles à mobiliser concernent les bâtiments occupés par le ministère , les déplacements des personnels (professionnels et domicile-travail), les fournitures consommées et les déchets produits.

    Une méthodologie est en cours d'élaboration pour étendre cette démarche aux services déconcentrés et au secteur de l'enseignement agricole.

    Chaque diagnostic sera suivi de la mise en place d'un plan d'actions, destiné à réduire de 10 % les émissions de gaz à effet de serre, conformément à l'objectif fixé par le Plan Climat.

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