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Selon l'ONU les inondations au Pérou soulignent les défis du réchauffement de la planète,



  • Le Représentant spécial du Secrétaire général pour la réduction des risques de catastrophe, Robert Glasser, a déclaré mardi que les inondations qui ont touché le Pérou doivent être considérées dans le contexte du réchauffement de la planète.

    Des pluies incessantes mortelles, des inondations et des glissements de terrain au Pérou ont conduit à la déclaration de l'état d'urgence dans le pays. Selon le Centre national des opérations d'urgence du Pérou, ces catastrophes ont entrainé la mort d'au moins 75 personnes, beaucoup sont encore portées disparues et plus de 625.000 personnes ont été touchées et ont perdu leurs maisons.

    « Peu de pays étaient mieux préparés pour le récent phénomène El Niño que le Pérou », a souligné dans un communiqué le chef du Bureau des Nations unies pour la réduction des risques de catastrophes (UNISDR).

    « Il est doublement préoccupant que le pays ait été submergé par l'apparition de conditions locales semblables à celles d'El Niño, qui ont fait passer le pays d'une sécheresse généralisée à d'énormes inondations », at-il ajouté. Il y a quelques mois, le Pérou était touché par la sécheresse et des feux de forêt.

    Selon M. Glasser, les catastrophes qui ont frappé le Pérou constituent un événement singulier à grande échelle dans un contexte où les variabilités extrêmes des conditions météorologiques deviennent plus évidentes.

    « Si nous voulons réussir à prévenir des catastrophes de ce genre et à réduire les pertes en cas de catastrophe, nous devons alors nous assurer qu'il existe une plus grande compréhension de la nature du risque de catastrophe dans la société», a dit le Représentant spécial.

    « Et cela inclut une meilleure compréhension des conséquences du changement climatique et sur la façon dont ce dernier altère les conditions météorologiques locales une meilleure compréhension des comment il modifie les conditions météorologiques locales », a-t-il ajouté, soulignant que le risque doit être abordé dans les plans de développement local.

    Le Représentant spécial a également indiqué que les systèmes d'alertes précoces multi-dangers doivent inclure des estimations de l'impact potentiel des risques émergents et être adaptés aux besoins locaux. « Ce sera l'enjeu majeur de la plateforme mondiale pour la réduction des risques de catastrophe qui se tiendra au Mexique en mai », a souligné M. Glasser.

    Le 9 mars dernier à Montréal, les ministres et représentants de 50 Etats et territoires des Amériques ont approuvé un Plan d'action régional de réduction des risques de catastrophes pour l'ensemble du continent en vue de la Plateforme mondiale qui aura lieu dans la ville de Cancún.

    Communiqué de l'ONU

    [ODD2030-13]

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