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Les inondations au Burkina début septembre 2009



  • Le mardi 1er septembre 2009 Ouagadougou la capitale du Burkina Faso a connu une pluviométrie sans précédent avec son corollaire d’inondations qui ont entraîné hélas une catastrophe naturelle.

    Gravement surpris par son intensité et sa durée avec près de 300mm d’eau en 10 heures de temps. Cette pluie diluvienne est un événement exceptionnel au pays des Hommes intègres. Des habitats tous confondus, des infrastructures publiques, des ponts, des écoles, des bâtiments administratifs, des institutions sociales et économiques de toute nature sont emportés par l’eau. Il est très difficile d’estimer les dégâts, plus de 150 000 personnes sinistrés pour la plupart, par suite d’effondrement de maisons. Des institutions public et privés ont vu tout leur outils de travail, des documents, des archives immergés d’eau. Neuf (09) pertes en vie humaines ont été enregistrées à ce jour plus de 250 maisons détruitse et une dizaine de ponts endommagés pour la seule ville de Ouagadougou..

    Les besoins humanitaires de santé, d’alimentation, de réhabilitation, de matériels et logistique, etc. s’imposent. Les milliers de familles sont dans la désolation et le désespoir, voir toute ces années de dur labeur, leur patrimoine disparaître à l’intervalle de quelques temps. Ils n’ont qu’un seul recours, les écoles. Grâce à l’esprit de solidarité des familles, de bonne volonté ont accueilli certains des sinistrés au sein de leur domiciles.

    Le Burkina Faso a besoin de plus de soixante dix milliards pour pouvoir faire face a cette situation, ainsi le gouvernement Burkinabé a mis en place un comité de crise et ont lancé ce mercredi 7 septembre un campagne de solidarité National et internationale.

    Il faut signaler qu'en plus du plateau central, les autres régions ont été touchées, comme le Centre Nord, de l'Est, du Centre Est ou également des milliers de personnes sinistrés.

    Les membres du Gouvernement burkinabé, dirigé par son général Premier Ministre, Son Excellence Monsieur Tertus ZONGO, ont cédé un moi complet de leur salaire au titre des contributions pour soutenir les sinistrés, soit environ 52 millions de FCFA. Cela témoigne d’une bonne preuve de solidarité au Burkina.

    Il y a quelques semaines, le Sénégal a été victime des dégâts de pluies cette fois le Burkina, le Mali et le Niger ont aussi été touchés par ses catastrophes naturelles, ce la montre le degré de vulnérabilité des pays du sud face au changement climatique. Vu les manques de moyens dans ses pays si rien n’est fait il risque d’être trop tard ; alors tous pour lutter contre le réchauffement climatique.

    Alice M.SOULAMA Reporter Médiaterre

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