Des actrices et acteurs sociaux appellent à garantir le droit à la santé en tant que droit inaliénable de la personne en Haïti.
Lors d’une conférence-débats organisée par la Commission santé du Cadre de liaison inter-ONG (Clio) à la Fondation Connaissance et liberté (Fokal), le mercredi 2 juillet 2014, ils souhaitent la participation de la population à la définition d’une politique de santé publique.
La santé constitue un bien collectif, estiment en substance les intervenants à cette conférence, dont Olga Benoit, chargée de programme à la Solidarité des femmes haïtiennes (Sofa).
Elle juge que les pas franchis en matière de santé dans le pays ne sont pas significatifs, par rapport aux nombreux problèmes existants dans le système. L’accès aux soins est conditionné par la capacité des gens à les payer, regrette t-elle, plaidant pour une reconnaissance du caractère universel de la santé.
« Le droit à la santé est un droit humain », appliqué à tout le monde, exprime, pour sa part, la protectrice du citoyen, Florence Elie.
Les conventions, déclarations et chartes attestent d’une reconnaissance internationale et régionale du droit à la santé, rappelle Elie, citant, entre autres, plusieurs exemples comme la convention interaméricaine des droits humains.
L’office de la protection du citoyen (Opc) appelle l’Etat à assurer l’accès, notamment, à des services gratuits de soins médicaux primaires.
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