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Le Cameroun à Rio+20 : Si nous voulons laisser un mode vivable, les défis doivent être relevés immédiatement



  • Allocution de Son Excellence Pierre Moukok Mbounjo,  Ministre des relations extérieures du Cameroun.

    M. PIERRE MOUKOKO MBONJO, Ministre des relations extérieures du Cameroun, a d’abord rappelé l’héritage laissé par le Sommet de la Terre par le biais des trois Conventions des Nations Unies dites « Conventions de Rio ».  Il a cependant déploré le fait que l’une de ces Conventions, à savoir la Convention des Nations Unies sur la lutte contre la désertification, ne bénéfice pas encore de toute l’attention voulue de la part de la communauté internationale.  Le Ministre a ensuite mis l’accent sur plusieurs préoccupations et difficultés environnementales pour son pays.  Dans la zone soudano-sahélienne, il a cité des difficultés liées à l’augmentation des températures, à la baisse de la pluviométrie, ainsi qu’à l’assèchement accéléré du lac Tchad.  « En une vingtaine d’années, la ceinture de production de certaines cultures, comme le maïs par exemple, s’est déplacée de plus de 300 kilomètres vers le sud, exposant le pays à un important déficit de la production agricole », a-t-il dit. 


    Le Ministre a plaidé pour le renforcement de la coopération multilatérale et pour la création d’une organisation internationale autonome, dotée d’un mandat distinct et de ressources appropriées afin de s’occuper des questions de développement durable, de permettre des synergies entre les conventions existantes et de mieux articuler les efforts en faveur de l’économie verte.  Avant de conclure, il a invité la communauté internationale à prendre un engagement ferme en faveur des pays en développement, en particulier envers ceux du bassin du Congo qui consacrent de lourdes ressources à la conservation de l’une des plus importantes réserves naturelles.

    Source : ONU


    [PROCESSRIO2012]  

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