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Les zones humides menacées au Cameroun


Selon des éléments statistiques mis à la disposition du public, le 3 février 2014, par le ministère camerounais de l'Environnement,  de la Protection de la Nature et du développement durable (Minepded), les zones dites humides couvrent désormais  plus de 70%. Parmi elles,  la plaine d'inondation de Waza-Logone ; la partie camerounaise du fleuve Sangha ; la partie camerounaise du Lac Tchad et du fleuve Ntem, ont été inscrites comme d'importance internationale dans l'inventaire des sites Ramsar. Mais celles-ci  sont fortement menacées du fait de l'action humaine. Ce qu'une formule consacrée désigne  l'" anthropisation " ; laquelle est causée par  la  surexploitation  des zones humides par les hommes en quête  de bois de chauffe ou de rentes, des produits halieutiques et d'habitats.

Ces zones, définies par la Convention de Ramsar de 1971, comme des étendues de marais, de fagnes, de tourbières ou d'eaux naturelles ou artificielles, permanentes ou temporaires, où l'eau est stagnante ou courante, douce, saumâtre ou salée " serait en voie d'extinction au Cameroun, si du reste, rien est fait, selon le ministre de l'environnement qui prescrit, en vue de redresser la courbe, la sensibilisation des acteurs de l'agriculture au Cameroun qui sont d'après lui, en tant que  premiers gérants des zones humides, ses premiers destructeurs à travers une agriculture intensive via l'utilisation d'engrais et de produits chimiques source de pollution.

Mais la sensibilisation n'est qu'un palliatif qui devra être substitué par une réglementation sur la Fiscalité environnementale annoncée comme devant permettre d'entamer des pistes de sortie définitive, via des sanctions,  au risque d'extinction des zones humides au Cameroun.

 

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