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Le changement climatique mis en cause dans la rareté du poisson dans le Lac Tanganyika


Le Lac Tanganyika, classé au patrimoine mondial de l’Unesco et qui, en plus des pays d’Afrique de l’Est, alimente en eau douce des pays d’Afrique centrale tels que le Burundi, la République démocratique du Congo, le Rwanda et l’Ouganda, subit de plein fouet les effets du réchauffement climatique. L’étude américaine qui l’affirme précise que c’est l’une des causes de la rareté du poisson dans la zone des Grands Lacs.

L’étude publiée dans le journal Proceedings of the National Academy of Sciences sous la conduite d’Andrew Cohen, professeur de géosciences à l’université d’Arizona, surprend les tenants de la thèse selon laquelle c’est exclusivement la surpêche qui rend de plus en plus rare le poisson dans le Lac Tanganyika et l’ensemble de la région. Pour parvenir à ses conclusions, l’étude a scruté, étudié et analysé au fond du lac, des sédiments vieux de 1 500 ans.

Le Lac Tanganyika est le plus vieux des Rifts Valleys africains. Il est le deuxième en profondeur après le Lac Baïkal en Russie. Long de 800 km environ et large de 50 km, il atteint par endroits des profondeurs de 1.435 mètres. Avec ses 18.800 km3, ce lac est le plus grand réservoir d'eau douce d'Afrique. Cet écosystème renferme une faune remarquable. Selon l’Unesco, en plus des espèces de poissons Cichlidés (plus de 250 espèces), il héberge des ensembles d'autres espèces (plus de 145 espèces) et des invertébrés, dont plus de 60 espèces de gastéropodes, plus de 15 espèces de bivalves, plus de 69 espèces de copépodes, plus de 20 espèces de lèches, 84 ostracodes, 15 espèces de décapodes, plus de 9 espèces d'éponges.

 

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