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La problématique des établissements privés non reconnus au Burkina


Pour monsieur Karim Kaboré, directeur de l’enseignement général  privé dans le paysage de notre système éducatif, l’enseignement privé occupe une place assez importante. Au niveau de l’enseignement préscolaire privé, sur un ensemble de 1000 centres d’éveil et d’éducation préscolaire, la proportion des écoles préscolaires privées représente 85% au Burkina.
Quant au primaire, la proportion des écoles primaires privées est de 29%  sur le plan national. Dans  la zone de Ouagadougou dans la région du Centre, la proportion des écoles primaires privées représente 63% de l’ensemble des écoles primaires.
Au niveau du post primaire et secondaire, sur environ 3000 établissements post primaires et secondaires, la proportion du privé représente 37% de l’ensemble des établissements post primaires et secondaires.
La problématique des établissements non reconnus est une préoccupation majeure au niveau du MENA. Chaque année, une commission siège et statue sur   les dossiers des promoteurs qui veulent  ouvrir des écoles. A l’issue du travail de la commission, la liste de tous les établissements reconnus est transmise au niveau déconcentré et dans toutes les structures du MENA.
En 2015, le MENA a recensé 110 écoles non reconnues dans la ville de Ouagadougou. Parmi ces 110 écoles, 13 présentaient des dangers graves aussi bien pour les apprenants que pour les enseignants. Les promoteurs de ces écoles ont été interpellés et le MENA a procédé à la fermeture des 13 écoles.
« Toute école qui s’ouvre sans autorisation préalable du ministère de tutelle est passible de fermeture. Au niveau du MENA, nous sommes entrain d’étudier la possibilité de sanctionner ces établissements ‘’pirates’’ par le paiement d’une pénalité »,  a déclaré monsieur Kaboré au cours des échanges.

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