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L'ONU exhorte les États à agir contre la marchandisation de l'éducation


LONU exhorte les États à agir contre la marchandisation de léducation. Au cours dune déclaration rendue publique le 22 juin à Genève, confirmant ainsi lurgence de règlementer léducation privée et de répondre aux impacts négatifs de la marchandisation de léducation.

La Résolution a été adoptée à cet effet par le Conseil des Droits de lhomme recommandant ainsi à tous les États à établir à lintention des prestataires des services déducation, y compris ceux qui fonctionnent de manière indépendante ou partenariat avec les États, un cadre règlementaire qui corrige toute incidence négative de la commercialisation de léducation (voir paragraphe 2.e). Comme il en a été de la Francophonie, la présente résolution de lONU appelle aussi les Etats :

à règlementer et à superviser ces activités des prestataires des services de léducation ;

à demander des comptes à ceux dont les pratiques entravent la jouissance du droit à léducation tout en reconnaissant limportance considérable de linvestissement dans lenseignement public.

En plus de ces recommandations, ladite résolution demande aux Etats dévaluer la qualité de léducation, y compris par une évaluation indépendante.

Cette situation est dautant plus vrai pour la R.D.-Congo où les écoles privées, particulièrement celles promues par léglise catholique romaine, ne se soumettent pas aux instructions et directives des autorités politico-administratives qui prohibent :

la vente rendue obligatoire, et à hors de prix, à lécole des uniformes, des équipements scolaires au logo de lécole ;

lindexation en monnaie étrangères et à des taux élevés des frais de scolarités ;

la demande des frais connexes non règlementés et qui profitent à la hiérarchie ecclésiastiques.

En effet, les autorités de ces écoles obéissent aux instructions de ces autorités ecclésiastiques de leurs diocèses et archidiocèse.

La résolution de lONU sous-examen confirme que les tendances mondiales actuelles en matière de marchandisation de léducation constituent un risque pour les droits de lhomme qui doit être surveillé et auquel, il est nécessaire de répondre de manière urgente.

En outre, il sagit pas de sopposer aux écoles du secteur privé, ce nest que la reconnaissance quun cadre règlementaire adéquat est essentiel pour les enfants. Les parents et les communautés ne soient pas victimes dabus par des acteurs sans scrupules, et quil ny ait pas dautre moyen que dinvestir dans léducation publique pour lutter contre les inégalités, a déclaré Sylvain Aubry, conseiller juridique et recherche à la Global Initiative for Economic Social and Cultural right (GI-ESCR).

Cette résolution confirme une déclaration historique précédente similaire faire lannée dernière par le Conseil des Droits de lHomme, la marchandisation pris par lOrganisation International de la Francophonie.

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